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Source : CNIL

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Historique du sujet: Métiers en souffrance

Max. affiche le(s) dernier(s) 6 message(s) - (Dernier message affiché en premier)
11 Mai 2022 16:02 #2333

Daniel Méjean

Portrait de Daniel Méjean

Oui, chacun a sa part, à commencer par le stupéfiant déni d'une réalité connue de tous mais dont l'affrontement conduirait à une remise en cause radicale de nos modes de vie.
Qui est près à renoncer à sa bagnole, ses virées dans les iles ou à ses 23° à la maison ? Mieux encore, comment convaincre ceux qui rêvent du même pays de cocagne d'y renoncer alors qu'ils voient le bout du chemin ?
Il suffit d'évoquer notre avenir compromis par notre inertie pour déclencher des fins de repas apocalyptiques... Comment trouver le chemin de la raison dans ce bazar ?
11 Mai 2022 12:59 #2332

FARJAUD

Portrait de

Bonjour Daniel
Encore une petite dose de poils à gratter...Tu mets en cause les enseignants quant à leur méconnaissance des métiers. Tu as probablement raison dans la mesure où nul ne connait un métier qu'il n'a jamais pratiqué. C'est vrai pour nous tous.
Je voudrais aussi rappeler que les enseignants ne sont pour rien dans les délocalisations voulues par les chefs d'entreprises à la recherche de profits maximum. Chacun a donc sa part dans le marasme ambiant.
10 Mai 2022 14:59 #2331

Daniel Méjean

Portrait de Daniel Méjean

Par de multiples canaux de communication, on entend de plus en plus parler de métiers en souffrance, dont personne ne veut et qui sont pourtant indispensables au fonctionnement de l’économie et surtout de la société sous tous ses aspects.
Je m’en étais déjà préoccupé au moment où je participais au lancement d’une opération locale destinée à les remettre au centre du débat (cf. « Métiers perdus » du 26 janvier 2019).
Nous sommes parvenus à nos fins grâce au tournage de quelques vidéos en forme de comédie et d’interviews de professionnels dans leur jus. Cette démarche n’a pas été unique puisqu’à peu près en même temps, de nombreuses initiatives se sont concrétisées plus ou moins de la même manière.
La cible : les gamins de troisième à qui on demande déjà de se déterminer en gros, les lycéens qui doivent choisir, ceux qui en sont encore à chercher leur voie, ceux qui veulent en changer ou revenir dans le monde du travail. Beaucoup de monde !
Tout ce remue-ménage est la conséquence d’une prise de conscience un peu tardive des dégâts opérés par le rêve d’amener tout le monde au baccalauréat et par le mépris permanent pour tout ce qui n’est pas col blanc et bureau climatisés.
Nous sommes tous coupables, parents, enseignants, professionnels : cantonnés dans la vision que nous avons de la vie des métiers (quand nous en avons une, n’est-ce pas chers enseignants !), nous avons inconsciemment et petit à petit réduit le champ des possibles et imposé aux jeunes nos propres fantasmes, nés de nos ratages passés ou de nos propres rejets. Ce dont la réalité ne se contente pas !
D’où aujourd’hui, d’inextricables difficultés pour accomplir certaines tâches, quelles que soient les conditions de l’offre, mettant en péril nombre de services et d’entreprises qui ne parviennent plus à honorer leurs engagements ou même doivent refuser du travail faute de main d’œuvre.
Grande contradiction dans une société frappée par le chômage de masse où certains ne trouvent pas d’emploi durant des années, perdant ainsi toute capacité d’y revenir sans mal.
La société étant aussi facile à manœuvrer qu’un supertanker, il a fallu en arriver à une situation de blocage pour qu’enfin, on se réveille alors que tous les secteurs d’activités sont touchés !
Le retour à la normale ne se fera pas sans une remise en cause copernicienne du management et des rémunérations qui devront être adaptés à la population du moment, plus volatile, moins docile, moins attachée aux CDI, plus nomade.
Pour cet ensemble de raisons, je crois qu’il faut faire preuve de prudence dans la mise en scène de ces fameux métiers en tension. J’ai vu des vidéos faire rêver sur des professions aux réalités bien plus prosaïques, voire décevantes, malgré les meilleurs aménagements possibles.
La réalisation de ces incitations ne doit pas sacrifier aux canons de la communication telle que nous la connaissons et qui a déjà atteint la limite de notre patience par ses mensonges et tromperies assénés sans compter pour tout et rien.
Les cibles et les bénéficiaires de ces moyens d’ouvrir les esprits vers d’autres professions ne sont plus dupes de ces gesticulations qui doivent laisser la place à la vérité des métiers proposés.
Vérité sur les conditions de travail, les possibilités d’évolution de carrière, de formation continue, ne plus prendre les gens pour des imbéciles au point de tomber dans n’importe quel panneau, dire ce qui est observable et irréfutable. Revenir à un peu de science et d’esprit critique.
A ce prix, dans un stupéfiant renversement de la réalité, regagner une crédibilité bien entamée par les dégâts collatéraux de décennies de libéralisme sauvage ayant cantonné les vrais créateurs de valeur au rang de sous-fifres sans importance. Et pourquoi pas revoir complétement la hiérarchie des métiers.
Qu’en pensent les candidats à la gouvernance du pays, s’ils ne s’en foutent pas car déjà casés ?
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