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Source : CNIL

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21 Avr 2021 15:49 #2177

FARJAUD

Portrait de

Le problème avec le quinquennat et des législatives faisant suite aux présidentielles est que nous avons une assemblée de godillots, petits doigts sur la couture du pantalon, prêts à voter n'importe quoi pour obtenir les faveurs de sa majesté. Dans ces conditions, aucun vrai débat. Notre assemblée n'est plus qu'une caisse d'enregistrement de décisions prises ailleurs.
21 Avr 2021 08:54 #2176

Daniel Méjean

Portrait de Daniel Méjean

La publication du rapport de la Commission de recherche sur les archives françaises relatives au Rwanda et au génocide des Tutsi, présidée par Vincent Duclert, a déclenché une polémique de plus comme s’il était nécessaire d’en rajouter à la confusion générale.
Ce rapport très factuel revient sur les circonstances du drame et sur le rôle joué par ceux qui dirigeaient notre pays à ce moment tragique.
Pour la majorité des observateurs, il en ressort que les décideurs en poste, alors que croissait la certitude d’un massacre à venir, se sont complus dans une vision biaisée et partisane des événements qu’ils ont ainsi laissé dériver jusqu’au pire, plaçant de fait d’autres représentants de notre pays dans une situation inextricable, coincés entre loyauté au pays ou à l’humanité.
J’ignore si on saura vraiment un jour qui a fait quoi. L’avenir le dira mais je crains que suivant une vieille habitude de nos sphères dirigeantes, on ne laisse trainer une casserole de plus dans le sillage du pays qui n’en demande pas tant et ne sait toujours pas comment se dépêtrer de son encombrante batterie de cuisine !
Ceci dit, ce rapport montre crument une carence de nos institutions sur laquelle nombre de commentateurs sont passés pudiquement : celle du contrôle démocratique du pouvoir.
Dans cette affaire, comme dans bien d’autres moins terribles et plus oubliables, la France est partie en vrille conduite par des apprentis sorciers partisans ou inconséquents, ou les deux, ce qui ne serait pas arrivé s’ils n’avaient pas agi impunément dans le pré carré taillé sur mesure par nos institutions pour une monarchie républicaine omnipotente et totalement immune de toute intervention des élus représentant le peuple français.
La concentration de pouvoirs immenses aux mains d’individus aussi faillibles que nous tous sans que leurs choix ne puissent être critiqués et mis en perspective librement, a conduit à une catastrophe politique et humanitaire qui va entacher cruellement et durablement la réputation de notre pays, s’il fallait encore en rajouter. A cause de la faillite et de l’aveuglement d’un petit nombre de démiurges agissant dans l’ombre et le secret, nous sommes tous frappés d’opprobre aux yeux de l’humanité.
La moindre commission de contrôle parlementaire aurait remis les pendules à l’heure et stigmatisé le déni de réalité dans lequel s’étaient égarés ceux à qui nous avions confié les rênes du pays.
Aujourd’hui encore, les événements sanitaires en cours depuis plus d’un an, montrent que nous n’en avons pas fini avec l’exercice solitaire d’un pouvoir concentré de fait entre les mains d’un seul homme dont la cervelle égale à la nôtre, ne sait pas plus faire deux choses « en même temps ».
Il est facile de comprendre que, noyé sous une avalanche de faits, de notes, de sollicitations, on n’en soit pas réduit à un moment, à choisir la bonne vieille méthode du 1, 2, 3 , je saute pour sortir de l’urgence et enjamber l’imbroglio. Sans mesurer les risques, juste pour montrer qu’on commande.
C’est beaucoup pour un seul homme qui sous la pression, peut oublier la boussole des grands principes républicains et humains en se justifiant par un « à la guerre comme à la guerre » sauf qu’il ne commande pas une section d’infanterie.
Nous avons souvent évoqué ici des institutions qui nous paraissent souhaitables afin que le pouvoir une fois confié à des élus, ne soit pas littéralement confisqué pour être exercé à des fins contraires aux intentions des électeurs. J’en rappelle deux points forts : le mandat unique garantissant un courage politique exempt d’arrière-pensées carriéristes, et aussi le comité de contrôle citoyen, barrage aux errements engendrés par la confusion entre intérêt général et particulier dans l’exercice du pouvoir.
Cela peut paraitre difficile à adopter mais nous sortirions grandis d’au moins tenter de mettre fin à ce qui prévaut aujourd’hui et consomme une énergie collective, qui serait bien plus utile par ailleurs, en nourrissant un désamour croissant pour la politique qui concerne pourtant chacun d’entre nous au premier degré.
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