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Source : CNIL

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18 Mai 2020 16:57 #2076

Daniel Méjean

Portrait de Daniel Méjean

Grosse déception chez mon marchand de journaux : pas de Canard ni de Charlie pour cause de grève chez Presstalis. Vu d’ici, ce bazar semble bien obscur.
Cette société et ses ancêtres défrayent la chronique depuis des décennies et rien ne semble pouvoir empêcher sa course à l’abime, ni les appels au bon sens et à la décence pas plus que le respect des droits fondamentaux des habitants de ce pays.
En situation de quasi-monopole (75% de la presse pour elle et 25% pour les Messageries Lyonnaises de Presse), aux mains d’un syndicat du livre dont nul n’ignore la rigidité stalinienne et le mépris des évidences les plus éclatantes, organisation tenant le personnel d’une main de fer en lui offrant en contrepartie un rempart inexpugnable contre toutes les tentatives de révisions d’avantages acquis dont on a du mal à connaitre la teneur exacte tant ils sont au-delà de l’indécence la plus abjecte.
A ce point, proche de ce qui a entrainé par les mêmes le déclin irrémédiable du port de Marseille, on peut considérer que cette organisation sensée défendre les travailleurs, est devenue dans l’esprit, une machinerie au fonctionnement proche de celui de son ennemi majeur, le néolibéralisme, on met le curseur au maximum et après moi le déluge. Dont acte. On n’est plus à une contradiction près !
Elle et ses affiliés, profitant d’une position dominante et de la complicité d’une hiérarchie qui se sert copieusement au passage en laissant faire, vivent royalement à l’image de capitalistes possédant les moyens de production, d’un rapport de force totalement illégal fondé sur une atteinte scandaleuse à la liberté d’opinion et à la liberté de la presse. Ayant la main sur sa distribution, ils ont ainsi moyen d’imposer un silence tacite et pudique à tout organe de presse qui aurait l’idée saugrenue de s’y intéresser. Excellent pour durer sans risques.
Je suis toujours stupéfait d’entendre hurler au loup à la moindre atteinte à la liberté d’expression, à celle de la presse en particulier, et que les agissements de quelques-uns pour améliorer un sort déjà au-delà de l’enviable toutes choses égales par ailleurs, ne fasse pas hurler les mêmes, comme si ce sujet faisait peur.
En cette période ou notre société cynique découvre hypocritement l’existence des petits et des sans-grades qui animent ses rouages profonds, parmi lesquels les préparateurs de commandes alimentant la distribution des biens vendus sur le net, quelles qu’ils soient, je serais extrêmement satisfait que ces derniers puissent comparer leurs fiches de paie avec celles des seigneurs de Presstalis, qui se verraient très vite remis à leur véritable place de privilégiés sans scrupules.
Un syndicat digne de ce nom, faisant profession de lutter pour l’amélioration de la condition ouvrière sur fond de lutte des classes, ne peut pas, sauf à renier sa raison sociale, continuer de couvrir une telle caste issue de ses rangs. Ou alors, il impose à Amazon et consorts des avantages identiques à ses employés. Simple question d’équité.
Ce qui m’indigne dans cette histoire hélas bien connue, c’est l’usage du rapport de force digne de ce qu’en font les pires capitalistes, c’est un pur abus de position dominante qui n’est d’ ailleurs pas propre à ce secteur, ce genre de chantage semblant être, dans ce genre de situation, hélas, l’unique moyen de faire plier l’adversaire au prix d’immenses dégâts collatéraux sur le public qui n’en peut mais.
La distribution de la presse fait partie de ce qui est indispensable au fonctionnement de la société, et ceux qui y travaillent doivent recevoir la considération et la rémunération à hauteur de l’enjeu. Une multitude de petits éditeurs et de journaux locaux, garants de la pluralité des opinions et de l’information sont mis en danger de disparition pure et simple par quelques-uns qu’il faudrait pouvoir instruire des conséquences de leurs actes si toutefois ils sont encore capables d’entendre raison.
Dans ce domaine d’intérêt général, les excès et dérives relèvent du crime contre la société, il importe donc de revoir à la base tout ce qui peut conduire à en arriver là, notamment d’imaginer des moyens de protester et de faire valoir ses droits qui ne soient pas contraires aux libertés fondamentales.
Si nous continuons jusqu’à l’effondrement du modèle en cours, le privé s’emparera de la chose, payant ses opérateurs au lance-pierre, choisissant ce qu’il voudra bien diffuser suivant ses goûts, ses couleurs au mépris de ceux des lecteurs qui n’auront pas d’autre choix que celui d’une presse stéréotypée et réduite aux courants idéologiques ainsi imposés sournoisement.
La satisfaction d’un petit nombre peut-elle avoir un tel prix ?
cf. "Presstalis" du 26 mai 2018
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