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Source : CNIL
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Invité
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19 Sep 2017 13:48 #1783 | |
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La pression monte contre la malbouffe : articles de presse quotidiens, revues dédiées, documentaires et reportages saisissants, montée en puissance d’associations plutôt actives etc.
Mais le complexe agro-alimentaire fait le mort, son inertie tend vers celle d’un superpétrolier à la manœuvre ! Et L’État, empêtré inextricablement dans les conflits d’intérêts de ses serviteurs, en rajoute à coup de dossiers enterrés, de tests oubliés, de mépris de ses propres lois. Nous voilà donc, nous simples consommateurs, réduits à déchiffrer avec une loupe les indications dites réglementaires imprimées sur les emballages : la composition de ce qu’on va manger est rendue totalement ésotérique par une foultitude de sigles aux sens obscurs apte à désarçonner les meilleurs Champollion de super marchés. Pourtant, divers systèmes de marquages synthétiques ont été mis au point, certains étant même assez pertinents et vantés par les associations de consommateurs. Mais on ne les voit toujours pas sur les emballages ? Ne nous en étonnons pas : les quelques simulations d’usage de ces marquages vus dans la presse sont un véritable jeu de massacre de nombre d’étiquettes bien connues. Leur généralisation implique une remise en question générale de toute l’industrie, dans le sens voulu par tous ceux qui râlent en vains contre la malbouffe. Et l’industrie n’aime pas du tout. Elle est pourtant tout à fait capable, dans un délai à définir, de modifier la composition des produits qu’elle propose pour satisfaire aux exigences de santé publique, ce qui pour l’instant semblent être le dernier de ses soucis, bien loin derrière les sacro-saints dividendes. Alors messieurs nos gouvernants, un peu de courage même si cela menace vos confortables jetons de présence dans les conseils d’administration qui vous attendent après le service peu rémunérateur de L’État, drapez-vous dans l’intérêt général et imposez un marquage qui permette à chacun de savoir ce qu’il va manger et de ne plus être dupe de la publicité omniprésente et indispensable à la promotion de l’inacceptable. Attendre encore est indécent et criminel. |
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