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Source : CNIL

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28 Jan 2023 08:56 #2425

FARJAUD

Portrait de

Oui, notre système est fou. Ou, plus exactement, il est fou pour le commun des mortels que je suis. Il l'est moins pour ceux qui se sont enrichis grâce à lui.
Tu parles des savoir faire perdus. Je vais remonter quelques années en arrière, en 2017 pour être précis. Le Président nouvellement élu s'est dépêché de virer les vieux (plus lents donc moins rentables) pour les remplacer par de jeunes loups pleins d'entrain. Il avait oublié que les vieux avaient l'expérience qui, seule, permet de gérer les crises. Les jeunes ayant tous fréquenté la même école dispensant les mêmes enseignements de type libéral ne savaient pas que les services publics ne peuvent être soumis à des règles comptables. Résultat : les missions régaliennes de l'Etat ne sont plus remplies, les crises succèdent aux crises et notre exécutif n'a trouvé d'autres solutions pour les traiter que de faire des chèques...Vision à court terme, bien loin de celle du Général de Gaulle qui écrivait : « Toute ma vie, je me suis fait une certaine idée de la France ». On aurait du mal à trouver cette idée chez nos dirigeants actuels.
27 Jan 2023 16:02 #2424

Daniel Méjean

Portrait de Daniel Méjean

Invariablement, le mot « relocalisation » s’invite dans tous les articles et débats autour de la crise économique. Un mot lié à l’effet de balancier : à trop délocaliser, on se démuni de tout, donc il faut relocaliser ! Plus facile à dire qu’à faire.
Notre système complètement fou, animé par un appétit du gain insatiable, s’est rué sur une aubaine aberrante porteuse d’encore plus de profits : faire fabriquer au bout du monde pour trois fois rien ce que nous savons mieux faire ici mais au prix d’une part de plus-value beaucoup trop partagée ! L’aboutissement parfait de la lutte entre dominants et dominés, victoire par K.O. des premiers ! Le fruit qu’on pensait inaccessible du capitalisme totalement débridé, celui qui écrase ceux qui l’animent !
L’idée de faire machine arrière, pour séduisante qu’elle soit, va se heurter à d’innombrables difficultés, de celles qu’on rencontre lorsqu’on a décidé de couper des ponts qu’un jour il faut bien rétablir, alors qu’on n’a plus de pontonniers pour faire le boulot.
La vision comptable primant toujours jusqu’à plus ample informé, je me demande comment les tenants du système vont accepter de réinvestir des milliards pour produire plus cher et partager leur plus-value avec les gens qu’ils avaient réussi à fuir en les ruinant. Reconstruire des tas d’usines sur des terrains introuvables, des machines complexes aux secrets oubliés, avec des gens rétifs par expérience et innocents de toutes ces techniques comme à l’aube des temps.
Car ces petits malins ont oublié une chose fondamentale : on peut virer quantité de professionnels d’un trait de plume pour filer s’enrichir au bout du monde grâce à des gens menés à la schlague, mais s’il faut revenir, la queue entre les jambes des années plus tard, les professionnels virés se seront évanouis dans la nature, où s’il en reste encore, n’auront pas la moindre envie de servir à nouveau de si mauvais maitres.
Comment va-t-on former tous les ouvriers, agents de maitrise et cadres un jour déclarés obsolètes ?
On va faire venir ceux qui avaient en ce temps-là récupéré leurs savoir-faire ? Ne rêvons pas.
Non, comme il faudra tout reconstruire, il faudra aussi tout réinventer, retrouver des gestes oubliés, des protocoles enfouis et surtout des gens qui voudront bien s’y coller et pas à n’importe quel prix !
Notre temps est marqué par une promptitude quasi criminelle à rejeter comme inadaptés des savoirs et des potentialités, ce qu’un seul petit moment de lucidité et d’anticipation aurait empêché.
En effet, il n’y a pas que l’industrie qu’il faut relocaliser, reprendre en main localement.
Pensez au service militaire suspendu, alors qu’on redécouvre qu’il suffit d’un fada pour que la guerre, la vraie, la dure, revienne au dégoût du jour. On n’a qu’à le rétablir, dira-t-on au comptoir ! Ah oui, dans les casernes vendues à l’encan, avec des cadres évacués dans des tsunamis de plans sociaux discrets, avec un matériel à présent si couteux et si sophistiqué que seule une élite peut s’en servir, petite armée d’une semaine dans un conflit tel que celui qui ravage l’Ukraine.
Et l’école ! Comment cesser de produire en masse illettrés et analphabètes alors qu’on installe des tableaux numériques pour faire marcher le commerce, en les finançant sur les salaires figés des enseignants qui n’en peuvent plus d’appliquer des programmes où la caisse à outils des savoirs est diluée dans un fatras de leçons inutiles sur des sujets aussi changeants que la mode.
Je n’ose pas aborder la Justice, la Santé…
C’est le bon sens, la décence commune et l’équité sociale qu’il faut d’abord et d’urgence relocaliser.
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