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Source : CNIL

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20 Mar 2020 17:33 #2039

Daniel Méjean

Portrait de Daniel Méjean

Temps de plus en plus incertains. Je viens d’entendre à la radio quelques personnalités habituées des studios débattre un peu sur les suites sociologiques de l’épisode coronavirus.
Indéniablement, l’après sera différent de l’avant, comme cela s’est produit lors des grandes épidémies historiques, événements si marquants que nous les avons encore en mémoire.
Les sociétés ont une fonction auto-réparatrice qui joue dans de telles circonstances, leur permettant de rebondir au prix d’évolutions plus ou moins fondamentales.
Ainsi, comme le rappelle Boris Cyrulnik, le rapport à la force de travail s’est transformé après l’épidémie de peste (1347-1352) qui a tué près de la moitié des Européens, poussant par la force de l’offre et de la demande de main d’œuvre, les dominants à abandonner le servage ! Une révolution s’il en est !
Je me demande donc ce qu’il va découler de la pandémie Covid19 vécue avec les moyens et les manières du moment.
J’entends de ci de là que le confinement sera l’occasion de revenir à des valeurs anciennes, de redécouvrir des choses oubliées comme la lecture, la musique, etc.
Je n’y crois pas car on ne refait pas l’histoire. Et puis, le web, les réseaux sociaux …
Le temps du coronavirus est différent de celui la grippe asiatique de 1957, encore plus de celui de la grippe espagnole de 1918. Les sociétés touchées ont évoluées entretemps. Les mentalités aussi, surtout elles.
Pour ce que j’en sais, le confinement général des populations est inédit. Il est bien sûr fondé sur une connaissance des mécanismes épidémiques inaccessible à nos ancêtres. Je me demande même s’il aurait été possible de l’imposer comme c’est le cas aujourd’hui.
J’en doute parce que les sociétés étaient beaucoup plus cohérentes, les gens beaucoup plus proches les uns des autres, la solidarité n’étant alors pas déléguée à des institutions ou à l’état, le travail collectif et l’entraide, une règle de vie. De plus, les dominants étaient beaucoup plus dépendants de ceux qu’ils exploitaient, ne pouvant pas comme à présent délocaliser à loisir ou fantasmer sur la robotisation ou l’exil sur Mars. Alors, tout arrêter dans ces conditions…
Aujourd’hui, nous n’en sommes plus là. Nous évoluons dans une société mondialisée dont la force apparente peut devenir très vite faiblesse en changeant seulement quelques paramètres.
Nous sommes scientifiquement assez avancés pour savoir nous opposer à une épidémie, mais au prix de l’arrêt immédiat des mouvements frénétiques des gens et des choses, fondement du système néolibéral qui va par construction, freiner tout ce qui peut lui nuire à court terme. Ainsi, sachant ce qui arrivait à la Chine, aucune mesure préventive cohérente avec nos connaissances n’a été prise par les autres pays, non pas par bêtise, mais à cause du formatage de nos pensées qui exclut d’abord toute mise en cause du système économique !
A présent, les dirigeants politiques sont confrontés à un choix cornélien auquel ni eux ni nous ne sommes préparés : comment choisir entre les milliers de morts d’une catastrophe humaine et une catastrophe économique pouvant conduire des millions de personnes à la misère ?
Ils sont bien seuls devant ce choix, les individus que nous sommes devenus grâce à leurs reculades pouvant, par individualisme, impuissance ou indifférence à peser sur le monde, charge mentale de la vie quotidienne, s’accommoder sans mal des mesures de confinement les plus draconiennes sans se soucier de leurs conséquences au-delà de leurs personnes.
Nos dirigeants ont raté le coche en n’anticipant pas ce qui allait se passer d’évidence et agir pour tarir la source du mal. Au-delà des gens, la principale victime sera un système supposé omniscient, omnipotent, éternel, mais myope et arrogant, château de cartes à la merci d’un virus. Comme les Martiens de H.G. Wells.
L’après de cette pandémie devra être celui de la mise au pas politique de l’économie et son passage au service de la société dans un grand virage à 180°. Même notre président l’a dit !
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