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Source : CNIL

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Historique du sujet: Le nouveau travail

Max. affiche le(s) dernier(s) 6 message(s) - (Dernier message affiché en premier)
07 Avr 2018 14:48 #1824

FARGET

Portrait de

L'échelle des valeurs instaurée par le système capitalisme ne semble plus exister chez une partie de la jeunesse. Peut-être celle qui a vu ses parents s'exténuer au travail pour en être rejeté le jour même ou on a trouvé le père ou la mère trop vieux. Parce que je crois que la jeunesse s'est rendu compte qu'il n'y avait pas de système de valeurs dans le monde capitaliste autre que celui de l'exploitation, il faut cependant introduire une notion et qui à son importance que bien souvent les plus petites sociétés ne sont points sur ce modèle, mais la majorité des structures Oui, aussi cela devient donnant donnant, parce que l'on est pas dupé par le système, c'est une nouvelle lecture du monde de travail et qui à mon sens n'est pas fausse, mais amène une nouvelle voie possible même si c'est celle de l'individualisme à outrance. Dis moi qui tu es je te dirai comment tu travailles !
07 Avr 2018 09:51 #1823

Daniel Méjean

Portrait de Daniel Méjean

J’ai récemment participé à plusieurs réunions relatives à l’emploi, abordant ce sujet sous divers points de vue : description des nouvelles formes d’emploi, du comportement des salariés suivant les tranches d’âges, évolution des besoins des employeurs, etc.
Une petite synthèse s’avère indispensable : il semblerait que nous soyons à un moment charnière dans l’évolution du monde du travail.
D’une part, les salariés changent. Et se répartissent en deux groupes bien distincts :
- les plus formés adoptent le plus souvent un nomadisme né de leur refus de voir leurs vies verrouillées par le travail, par leur indifférence au CDI, par leur refus des contraintes de management ou de pénibilité.
- les moins formés réduits à accepter les pires boulots avec des horaires à la carte, mal payés, loin de chez eux, en concurrence avec aussi mal lotis qu’eux, de plus en plus tentés par les économies parallèles (travail au noir, deal, débrouille tous azimuts).
D’autre part, les employeurs qui n’ont pas encore pris la mesure de ces évolutions :
- quasi impossibilité de trouver des candidats pour certains postes très techniques (les représentants des fédérations et syndicats professionnels ont des milliers d’emplois en attente, dans l’industrie, le bâtiment, l’hôtellerie-restauration, etc.).
- désaffection des jeunes pour les métiers techniques, qu’ils soient mal ou bien payés.
- stupéfaction de voir des employés quitter un CDI !
- incapacité à accepter que les méthodes de management à la cravache sont des repoussoirs.
On entend beaucoup parler d’attractivité du côté patronal : la mystique du travail des générations précédentes n’est plus, les employés ne veulent plus aller vers des métiers qui ne leur plaisent pas par abnégation ou par tradition familiale comme cela a pu être le cas, mais uniquement si c’est bien payé !
Ce n’est plus le métier qui est attractif, mais le salaire, la distance, l’ambiance ! Et encore, pas toujours, loin s’en faut.
Alors, que faire ?
Changer l’état d’esprit des salariés ? Baignés depuis leur enfance dans une propagande libérale féroce, peu enclins à donner à une société qui ne leur fait pas de cadeaux, témoins de la vie de labeur peu récompensé de leurs parents, individualistes attirés par les nouvelles formes de travail échappant aux hiérarchies, leurrés par les mythes de l’auto-entreprenariat, des start-up, ils ne sont pas près du tout à revenir sur les rails des carrières à vie rêvées par leurs ainés.
Changer l’état d’esprit des patrons ? Là, on pourrait gloser à l’infini sur le traditionalisme, sur le paternalisme, sur l’autoritarisme, etc. En vain. Quelle que soit la bonne volonté de ce corps social, il est soumis à la pression capitaliste. Je ne parle pas de l’économie de marché, mais du rapport de force permanent entre eux et leurs salariés pour s’emparer du maximum de la plus-value sécrétée par leur travail ! C’est l’essence même du capitalisme, nul ne peut y échapper sans remettre en question un système qui ne pourra s’amender que globalement.
A la chute de l’empire soviétique, certains ont célébré la victoire du capitalisme, à juste titre, puisqu’il n’avait plus d’adversaire à sa taille. Ils en ont profité en se gavant durant quelque décennies avant qu’une nouvelle menace ne surgisse, beaucoup plus dangereuse celle-là : ces nouveaux salariés qui, dans leur philosophie de vie, ne jouent plus le jeu capitaliste en refusant la confrontation ! En n’en faisant qu’à leurs têtes et même, pour certains, en renversant le rapport de force à leur profit : tu as besoin de moi, mais je fais ce que je veux, mes valeurs ne sont pas les tiennes, ma liberté est une arme contre toi !
Même si cela devient préoccupant, ce n’est vrai que dans certains secteurs d’activité, pour un certain type de salariés décrits plus haut.
Et pour les autres ? Il faut craindre, que l’émancipation de certains ne se paie au prix fort pour les moins formés, les plus vulnérables, ceux qui n’ont rien à vendre que du temps de travail basique dépourvu de la magie d’un savoir-faire unique.
Je crains que cette évolution duale du salariat entraine une spectaculaire aggravation des inégalités sociales, non seulement entre dominants et dominés, mais entre les dominés eux-mêmes, accélérant encore la désintégration de la société qui se transforme de plus en plus vite en une mosaïque de communautés étanches aux intérêts opposés n’offrant plus aucune résistance aux pires idéologies politiques, économiques et religieuses.
Un tel danger commande de poursuivre une réflexion collective en vue d’une évolution radicale et sans tabous : je vous invite à l’entreprendre dès aujourd’hui.
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