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Source : CNIL
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Non content de ses exploits agricoles, le médiatique Pierre Rabhi répand son incompétence dans l’éducation. Son association des Colibris « cherche des solutions concrètes » pour « tous ceux qui veulent agir ». L’antenne stéphanoise veut ouvrir Une école sans notes ni instituteurs bientôt à Saint-Étienne.
Inutile de se poser des questions sur le contexte politique, économique et social, il n’y en a pas. Le monde se partage entre « l’école traditionnelle » qui donne « un savoir tout prêt » et « l’école démocratique » qui apporte le bonheur. Par démocratie, il faut entendre que « jeunes et adultes sont sur le même pied d’égalité ». Dans le système libéral, l’individu est libre. Dans l’école Colibri, « les enfants choisissent ce qu’ils veulent faire : ils vont vers leurs passions et leurs intérêts de manière autonome ». « Les enfants pourront arriver jusqu’à 11 h le matin. Cela se fera en fonction de l’énergie et de l’émotion de l’enfant. » On comprend que la motivation pour apprendre est interne à chaque enfant. Il n’y a ni contrainte sociales ou économiques, ni modèle extérieur à l’égo. « C’est un concept qui pose l’enfant responsable de son apprentissage » assurent les Colibris. C’est d’autant plus facile qu’en fait, il n’y a pas grand-chose à apprendre. « On facilite les apprentissages informels : par exemple de la cuisine pour apprendre les maths, de la poterie pour comprendre la physique… tout est envisageable. » La professeure agrégée d’histoire à l’origine du projet devrait pourtant savoir que l’humanité a pratiqué pendant des millénaires la cuisine et la poterie sans rien découvrir ni des mathématiques ni de la physique. Comme le savoir réel n’a pas davantage d’intérêt dans les écoles Colibri que la production de nourriture dans les jardins de Pierre Rabhi, n’importe qui peut se charger de la non transmission des savoirs : « des parents, des retraités. La seule compétence requise sera d’être “bienveillant avec les enfants”. » Pour ce qui est du bienêtre des enfants, on peut s’interroger. Toute l’expérience montre que les enfants qui font ce qu’ils veulent sont loin d’être bien dans leur peau. De plus, « tous les enfants [il devrait y en avoir au moins une dizaine] vivront ensemble de 3 à 18 ou 19 ans. » Le bonheur, on vous dit ! |
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Dernière édition: 29 Jan 2016 15:36 par Rémi Castérès.
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