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Source : CNIL
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La Fed (banque centrale étasunienne) confirme sa politique ultragénéreuse, écrit Le Figaro. Les ultralibéraux sont donc ultragénéreux.
Les salariés des chantiers navals de Saint-Nazaire sont loin de percevoir cette ultragénérosité. Ou c’est vingt minutes de travail supplémentaire gratuit par jour, ou c’est la menace de la fermeture. En français, ça s’appelle une arnaque ; en novlangue socialo-libérale, ça s’appelle un accord compétitivité-emploi. C’est un accord très amusant parce que ceux qui y gagnent sont toujours les mêmes et ceux qui y perdent aussi. Ça fait trois ans que les salaires sont gelés mais les effectifs ne cessent de fondre et 500 ouvriers sont au chômage partiel. La direction des chantiers STX sous-traite massivement pour réduire les salaires et les prestations sociales. Comme STX est le seul donneur d’ordre et paye toujours moins, un cinquième sous-traitant, les Ateliers du Marais, qui travaille dans l’agencement de luxe, vient d’être placé en redressement judiciaire. Une conséquence pratique de ce moins-disant social (en dehors du fait qu’il est la cause de la crise économique), c’est la difficulté de plus en plus grande de terminer les grands chantiers. Les plans du paquebot géant Oasis, réalisés en Finlande, sont arrivés en retard puis ont été à refaire. Les programmes informatiques fonctionnent mal. Le nouveau portique, venu de Chine est défectueux. Dans les années 70, l’incapacité à achever les grands chantiers avait été un signe avant-coureur de l’effondrement de l’URSS. (sources : Le Figaro, 18 décembre 2013 ; Le Parisien, 18 décembre 2013 ; L’Humanité, 8 octobre 2013) |
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