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Source : CNIL
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Au bon vieux temps de l’URSS (OK, j’y vais un peu fort, là !), certains mots squattaient les unes des journaux qui se vendaient encore par millions chaque jour. Et qui étaient lus.
L’un d’entre eux a aujourd’hui presque disparu des gazettes et autres blogs : « capitalisme ». On aurait pu s’attendre à ce que ce soit « communisme » qui disparaisse avec les régimes inhumains qui s’en réclamaient sans vergogne et dont il ne reste aujourd’hui que des scories relevant plus de petits matins à gueule de bois que du Grand Soir tant attendu. Alors donc, le capitalisme aurait disparu ? Eh bien oui, du moins depuis l’invention du libéralisme économique selon Saint Milton Friedman (et de Rose, son épouse et complice), prix Nobel d’économie 1976. N’étant pas économiste, loin de moi l’idée saugrenue de critiquer leurs travaux ou de me mêler de discussions qui me dépassent. Une phrase du saint homme me reste cependant en mémoire, qui dit à peu près que « la seule responsabilité (sociale) des dirigeants d’entreprise est d’assurer à leurs actionnaires, un maximum de profits ». Houlà, ça pique ! Porte ouverte à tous les excès… Cela semble signifier que selon lui, la machinerie capitaliste de création de valeur à partir de moyens de production animés par le temps de travail humain ne servirait qu’à enrichir certains d’entre eux au détriment de tous les autres. Quid du partage de la plus-value ? En observant attentivement ce qui se passe aujourd’hui au plan mondial, le propos semble décrire une telle réalité. Un monde où la création de valeur et ses effets collatéraux délétères, ont été éloignés vers des contrées où la misère pousse à une servitude volontaire d’innombrables travailleurs sans droits devant se contenter d’une minuscule part de plus-value pour survivre en fabriquant de l’inutile vendu à coups de propagande éhontée à d’un peu moins pauvres, juste pour faire tourner la machine à sous. Les masses de plus-values ainsi détournées vers les poches déjà pleines des possédants abondent la force de frappe de serials-acheteurs-vendeurs d’entreprises qui construisent des fortunes encore plus extravagantes par le seul mouvement nanoseconde de leur argent accumulé qui n’a plus besoin de travailleurs pour se multiplier comme par miracle. Et voilà, le capitalisme n’existe plus. Sauf qu’un tel système ne génère que des bulles fugaces et des fortunes virtuelles dont le destin est de s’évaporer aussi vite qu’elles sont apparues. D’où l’urgence permanente. Pire encore, ce système mobilise des masses d’argent qui ne circulent plus dans le jeu capitaliste réel qui vit par le mouvement des valeurs d’échanges. Le capitalisme est ce qu’il est, il est consubstantiel aux sociétés sédentaires et à l’accumulation de biens qu’elles permettent. Qu’on aime ou pas, on ne s’en débarrassera pas sauf à repartir errer dans des steppes qui n’existent plus. S’il est menacé dans son fonctionnement naturel, toutes les sociétés humaines sont peu ou prou touchées et menacées. C’est pourquoi la tumeur financière née de l’absence de toute contrainte socio-politique imposée par l’idéologie néolibérale est un danger mortel contre lequel nous devons lutter en ne tombant pas dans les pièges qu’elle pose autour d’elle : consumérisme à tous crins, mépris environnemental, loi du plus fort, accaparement systématique des richesses produites, corruption des institutions politiques et sociales, propagande omniprésente, contrôle des médias pour ne pas parler du capitalisme, etc. Ce désastre qui menace notre existence même n’a été rendu possible que par la capitulation politique et la disparition d’offres idéologiques concurrentes. S’il semble difficile d’en inventer ex nihilo, la reprise en main de l’économie par la politique est tout à fait possible, il suffit de le vouloir après une prise de conscience de ce qui nous attend par la simple observation de la destruction des sociétés humaines et de l’environnement dans lesquels nous vivons. L’histoire nous démontre que les sociétés humaines parviennent souvent à échapper à des situations désespérées. La nouveauté de notre temps est que cette fois, toutes les sociétés humaines sont menacées et doivent agir de concert pour reprendre leurs destins en main. |
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