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Source : CNIL

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SUJET : Encore la grève !

Encore la grève ! 19 Fév 2024 17:49 #2534

Voici un an déjà, je revenais sur un sujet aussi récurrent que douloureux pour ceux qui en subissent les conséquences sans en tirer d’avantages personnels : la grève (« Grève » du 6 février 2023).
Il est revenu sur le tapis, une fois de plus à un moment où on pense plus à se changer les idées qu’à galérer encore plus que d’habitude dans les transports… La SNCF se distingue encore une fois mais je ne vais pas, là, gloser sur les tenants et aboutissants du mouvement.
Un certain nombre de constats m’interpellent.
L’inégalité entre les salariés, suivant qu’ils occupent des fonctions les plaçant ou non en position de force par ce que leur activité procure à leurs semblables. Par exemple, les cheminots, les enseignants ou les routiers… qui pèsent plus que les employés de la PME du coin.
L’inégalité encore renforcée par une position en forme de passage obligé offrant à certains, peu nombreux et pas représentatifs le moins du monde de l’ensemble des travailleurs, des capacités de blocage ou de nuisances totalement disproportionnées. Par exemple, les aiguilleurs du ciel, les personnels de raffineries…
L’inégalité des possibilités de syndicalisation suivant les secteurs d’activité, entre ceux constitués en masses de gens œuvrant pour de grosses administrations ou entreprises et les personnes isolées dans une multitude de petites structures.
L’inégalité entre ceux des sociétés privées dont les luttes se livrent les yeux dans les yeux avec leurs dirigeants et ceux des services publics qui s’opposent à leurs responsables perdus au bout d’une hiérarchie pyramidale, à travers un certain nombre des vicissitudes imposées à leurs usagers qui n’en peuvent mais et n’ont aucun pouvoir pour peser sur les uns ou les autres sauf à sombrer dans l’émeute d’exaspération. De façon perverse, les négociations entre les protagonistes jouent surtout à celui qui paraitra le moins coupable de ce qui est imposé aux principales victimes du bras de fer en cours.
Ce mode d’action, lorsqu’il sort de l’affrontement normal entre acteurs de sociétés privées capitaliste, montre ses limites en ce qu’il implique ce que je ne peux qu’appeler des otages, quelle que soit la justesse de la cause défendue.
Ces incidents sociaux sont défendables, du point de vue de chaque protagoniste, les uns par le droit de grève chèrement acquis, les autres par des considérations moins normées d’équité, d’équilibre, économiques, idéologiques. Chacun voit midi à sa porte.
Dans le conflit entre l’intérêt général et l’intérêt particulier de ceux qui travaillent pour lui, il manque le troisième larron, qui ne participe jamais aux négociations : le peuple des otages.
Je crains qu’il ne soit pas possible de le prendre en compte car trop hétérogène et volatil. Si à deux, une discussion au couteau est toujours possible, j’ai bien peur qu’à trois, cela se transforme en problème des trois corps, bien connu des astronomes pour être insoluble.
Enfin, connaissant un peu les humains, comment empêcher ceux qui ont une position dominante d’en profiter ? Question vertigineuse.
Comment sortir donc d’un tel marasme ? Je me le demandais déjà il y a un an, en vain. Ai-je avancé depuis ? Oui, dans la conviction qu’il n’y a pas de solution du genre claquement de doigts et hop !
Je ne vois qu’une longue piste bordée de ronces qui passe par un retour de la République au plus près des gens, qu’elle devra ramener au civisme et au respect des autres, en légiférant pour séparer ce qui concerne l’intérêt général et la vie quotidienne, de ce qui relève de l’économie pure, en imaginant le moyen de décorréler la rémunération du travail en l’indexant sur le niveau de formation et la participation collective organisée à ce que personne ne veut faire. Soit une rémunération qui augmente quand on participe aux travaux d’intérêt général.
Utopie ? Certainement ! Nous avons un grand besoin d’utopie en ce moment où tout tourne autour du fric roi.

Encore la grève ! 20 Fév 2024 08:36 #2535

Tu devrais savoir qu'en France le patronat et gouvernement n'anticipent jamais sur les salaires, sauf le salaire minima. Auparavant il n'y avait qu'une seule entité à la SNCF et donc tous en grève et une seule négociation ? Mais le libéralisme est passé et cette société a été coupée en tranches de corporatisme : CQFD, chacun pour sa pomme et chacun son tour!
Voilà le résultat aujourd'hui ! et pour qu'une grève soit efficace il faut qu'elle gène .Après avoir tapé sur ces salariés du service public , médias en tête, c'est le retour de l'arroseur arrosé.
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Dernière édition: 20 Fév 2024 08:50 par Daniel Méjean.
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