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Source : CNIL

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SUJET : Violence native

Violence native 03 Jan 2024 14:36 #2520

À première vue, le monde ressemble plus à un immense champ d’affrontements au couteau qu’à la scène de débats lumineux qu’il devrait être, si j’en crois les désirs massivement et inlassablement exprimés par les humains, de façon homogène et isotrope ! Ces nombreux et incessants appels à la raison sont-ils l’expression de fantasmes ou révèlent-ils notre nature plus qu’ambivalente ?
La violence nait de la rencontre d’intérêts contradictoires, cela semble évident. Ce qui l’est moins, c’est que notre intelligence, toujours mise en avant pour nous distinguer des autres animaux, soit incapable de s’imposer dans le rôle d’entrée en premier sur ce théâtre d’opération.
Il semble que nous soyons soumis à la loi d’airain du premier degré, de la réponse immédiate, à la hache, sans réflexion, en réaction… Nous sommes restés des animaux craintifs et vulnérables, soumis à leur instinct de survie et prêts à tout pour l’assurer.
L’intelligence dont nous sommes dotés par les voies encore inextricables de l’évolution et dont nous commençons à peine à observer et à accepter les manifestations à divers degrés dans le reste du monde animal, n’est pas la sinécure qu’on peut imaginer, qui nous indiquerait les chemins de la raison et de la modération. Au contraire, il me semble que des fléaux tels que l’envie et la cupidité, ces grands moteurs du pire en nous, entre autres, en sont de purs produits, par la conscience qu’ils nous donnent du rôle délétère et menaçant des autres dans l’expression de notre volonté de puissance.
Le seul moyen de canaliser ce tropisme natif est d’encadrer notre conscience du monde, de lui tordre le bras et de le forcer à entrer dans des schémas de pensée posant des limites à nos errements.
Ainsi ont été certainement construits mythes et religions aux règles rigides aptes à canaliser tous nos débordements au prix d’un appauvrissement de la libre pensée et au profit des malins ayant posés les premières pierres de ces édifices à visées dominatrices. D’où captation par la société qui en découle et se pacifiera de la sorte, de la violence individuelle pour la transcender et la réorienter contre ce qui n’est pas elle, l’étranger.
Cette vision peut-être naïve des choses, ne me satisfait pas au sens où elle propose un univers mental figé, bloqué sur des certitudes incontestables. Je ne pense pas que la compréhension du monde doive passer inéluctablement par des explications dogmatiques mais plutôt par l’observation de ce qui s’y déroule en tous domaines en vue d’imaginer des tenants et aboutissants échappant à la magie et à l’imposture. En imaginant des principes, toujours discutables, permettant de décrire avec justesse la réalité du moment et ses évolutions en cours afin de comprendre les mécanismes sous-jacents qui les animent. Cette approche du monde est le fruit de l’éducation qui doit mettre à notre disposition les outils nécessaires à l’exercice de notre intelligence sans lui imposer rails et barrières, en la poussant à vagabonder librement dans le champ des connaissances, à établir des liens entre ce qui ne parait pas lié, à accepter la confrontation par le débat avec d’autres visions pour en tirer la quintessence.
L’éducation, le grand mot est lâché. Encore lui. C’est bien ce qui m’inquiète.
L’avenir parait en effet bien sombre pour une société planétaire divertie des fondamentaux par une propagande marchande aussi omniprésente qu’étouffante, dont la seule échappatoire pour beaucoup semble être de se réfugier dans la religion et la magie en contestant ainsi tout ce qui ne convient pas à leur désirs de toute-puissance, cette tendance étant favorisée par l’ouverture incontrôlée de réseaux sociaux virtuels, grande innovation de l’époque, champ libre de toutes les violences dépassant allégrement tous les débordements du passé.
Sous de tels coups, l’éducation peine et recule, présentée comme inutile et perte de temps par tous les décérébrés de la consommation ou de la religion vue au premier degré. L’éducation recule, bien aidée par des dirigeants politiques qui savent qu’une masse inculte est bien plus docile qu’un troupeau d’intellectuels jamais contents des âneries qu’on cherche à lui imposer.
A entendre les rodomontades politiciennes sur le sujet, le confinement de la violence par l’éducation n’est pas pour demain, il est contraire aux intérêts des pouvoirs qui se disputent l’hégémonie mondiale dans l’indifférence croissante de ceux qui en seront les victimes.
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