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Source : CNIL

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SUJET : Radicalisation générale

Radicalisation générale 17 Juil 2023 09:21 #2476

Petit à petit, le mot radicalisation s’impose dans les nouvelles courantes.
Les religieux de tous crins se radicalisent, on en a vu les effets depuis quelques décennies, nombre d’entre nous ayant oublié ou jamais appris que cette dérive est tendancielle en toute religion.
Même remarque au sujet des politiques qui choisissent souvent cette voie pour conserver leur pouvoir.
Plus triste, le monde de l’éducation est aussi touché par ce mal faute d’objectifs clairs déclinés en modes d’action réalistes et efficaces. Les enseignants, les parents, l’administration, tout à leurs querelles de chapelles, campent sur des positions inexpugnables à en oublier les élèvent qui se réfugient dans les galimatias du net.
Le pompon des tard-venus revient au monde scientifique qui a montré de beaux dérapages vers le délire durant le récent épisode COVID, sa boussole brouillée par la mise en scène médiatique de ses habituelles controverses transmutées en luttes homériques entre le vrai et le faux au pied de la lettre, chacun se réclamant de l’un contre l’autre et inversement.
La radicalisation prospère sur la faillite de l’esprit critique, sur la domination du premier degré faute de recul sur le monde, sur l’emprise de la vérité révélée terrassant le doute, sur l’urgence d’avoir raison pour briller à la lumière, sur la certitude d’être partie d’une élite qui a tout compris avant tout le monde et donc sur une égo hypertrophié jusqu’au divin.
Cette nourriture sociétale est le produit du système que nous avons choisi sciemment ou même sans y réfléchir, qui place l’individu au rang d’un dieu auquel ne manque qu’un texte saint pour agir sans le moindre doute pour ce qui lui apparait le bien de tous à travers le sien. Ce système mécanique a évacué l’irrésolution humaine au profit d’un faisceau de relations normées entre individus sans la moindre possibilité qu’elles puissent être subordonnées à des règles sociétales d’ordre supérieur et général
Un autre terreau est aussi nourrissant, celui de la faillite de nos élites oublieuses de l’intérêt général et si attentives à leur propre sort qu’elles n’évoluent plus que dans l’univers fermé de l’entre soi et ne dispensent plus la moindre lumière indiquant des chemins préférables à d’autres.
Nous avons tous tellement besoin de croire à quelque chose pour supporter notre sort de mortels qu’il ne faut surtout pas s’étonner des errements du moment alors que toute confiance mutuelle a disparu dans le hachoir de la loi du marché qui finit par tout régir au plus grand profit des plus forts et des plus implacables. Face à ce vide sidéral, on s’accroche à ce qu’on peut, les copains du quartier, l’imam ou le curé, les infamies du net et des réseaux asociaux, au-delà, tout est hostile, on se renferme dans son capuchon coquille, on répond au manque d’humanité par une haine isotrope et anesthésiante.
Exit les parents, bons pour l’EHPAD, l’école à côté de la plaque et terrassée par le marécage numérique, le boulot qui n’a plus d’autre sens que de nourrir la consommation vaine et éternelle, et même la religion devenue pour beaucoup la justification de toutes les turpitudes et autres atrocités.
Ce que nous observons aujourd’hui, ces émeutes mal contrôlées car mal comprises, aux protagonistes bien trop jeunes échappant à tout contrôle, est la marque d’une radicalisation du chaos. Plus besoin de religion, d’idéaux politiques pour se bouger, juste suivre ses envies et se servir dans un monde vu à la fois comme le prédateur et la proie, dont il ne faut rien attendre, un monde qui a tant asservi ceux qui l’animent depuis qu’il s’est imposé que son attrait s’est éteint et que sa propagande a fait long feu.
A l’opposé de la servitude volontaire, socle du système, la génération montante semble avoir choisi le chaos du chacun pour soi, d’une manière radicale.
C’est une victoire mortelle pour l’idéologie du Grand Marché Libre. Après moi, le déluge, comme disait Marx, en 1850. Quelquefois, il faut écouter les barbus, pas tous, mais ceux qui ont compris avant tout le monde le cœur des mécanismes qui nous entrainent.
Malgré le manque de recul, il semble que nous vivions la fin d’un cycle dominé par une idéologie sans dimension humaine. Il est à craindre que la radicalisation générale ne donne pour la suite qu’à choisir entre la peste et le choléra. Déjà, on voit l’ombre grandir aux deux extrémités du spectre politique, où patientent des forces lourdes d’un passé d’horreur hélas oublié, qui fourbissent les armes légales complaisamment votées par nos élus pusillanimes caressant dans le sens du poil des électeurs préférant les barrières aux grands espaces.
Je ne me risquerai pas à vous demander qui va gagner à ce petit jeu, nous le savons tous sans y croire.
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