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Source : CNIL

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SUJET : Victoire ou infamie ?

Victoire ou infamie ? 01 Mai 2023 18:39 #2459

A une époque où la remise en question du genre est pour le moins érigée en système dans l’esprit de certains de nos semblables, certains gouvernements dont le nôtre ont ou vont adopter des lois pour permettre aux femmes qui en ressentent le besoin, de prendre un congé durant leurs menstruations.
Un congé payé, pour bien montrer à quel point la chose est enfin prise au sérieux. Payé, contents ou pas, par les employeurs.
Si les raisons de ce qui est présenté souvent comme une avancée pour la cause des femmes, sont tout à fait avouables, certaines zones d’ombre demeurent sur leurs effets collatéraux.
Pour commencer, cette prise en compte d’un phénomène touchant les seules femmes est une pierre dans le jardin bouillonnant de la remise en cause du genre, présenté comme construit sur des contraintes culturelles et sociale et ainsi décorrélé de son origine naturelle. Il y a peut-être malice…
Ensuite, alors que nos sociétés modernes peinent à établir une égalité des genres en tous domaines, voici apparaitre une mesure au premier degré constructive mais plus sûrement discriminatoire dans le contexte économique dominant qui ne se préoccupe guère que de ses profits. Dans ce sens, employer des personnes sur lesquelles ce système binaire ne pourra pas compter à temps plein, le poussera à préférer les hommes. Comme toujours.
Autre difficulté, comment évaluer le besoin de congés dans une population hétérogène où le ressenti des règles est aussi divers et difficile à estimer que le mal de dos et de fait, jouira toujours d’un apriori défavorable de la part de ceux qui ne sont pas touchés et même celles qui surmontent mieux de tels épisodes pour de multiples raisons ? Gardons à l’esprit que la moitié de la population, les hommes, bien que très proche témoin, n’a pas la moindre idée du vécu intime des menstruations, sans pour autant se dispenser de distribuer mort et jugements en toute méconnaissance de cause.
A mes yeux, cette idée est un moyen sournois de faire passer les femmes pour des handicapées et de fait les écarter de toutes activités soumises à des contraintes de délais ou de régularité. Passe encore pour les postes subalternes plus fournis, mais que penser d’un capitaine quittant le pont pour ça ? Voilà qui va bien renforcer le plafond de verre ! Le blinder, même…
De plus, l’idée de financer cette mesure sur le dos des entreprises est un facteur aggravant qui les poussera à remplacer plus vite encore les salariés bardés de droits par un maximum de travailleurs indépendants taillables et corvéables à merci. Sans parler des mâles qui vont se faire un plaisir de gueuler et d’exiger sans honte un congé relevant de l’égalité des sexes !
Alors quoi ? On laisse tomber ?
Comme tout ce qui tourne autour de la sexualité, le péché originel de nos sociétés est le non-dit. Le nombre de tabous orbitant autour de la question est tel qu’en 2023, l’école galère toujours pour enseigner le minimum vital en un temps où la remontée religieuse vient rajouter déni et mépris. Sans une connaissance sérieuse de nos corps et de ce qu’ils vivent par construction, comment comprendre qu’ils dictent leur loi naturelle souvent contraire aux contraintes qui régissent nos vies. Ce sont ces dernières que nous devons modifier, encore faudrait-il en être conscients.
Il me parait évident que les femmes sont suffisamment fortes pour surmonter les conséquences de leur naturel et s’il est indéniable qu’une part d’entre elles sont soumises à des souffrances invalidantes, la grande majorité fait héroïquement face. Elles seraient grandement aidées si le sens de la vie et du travail étaient plus clairs, si nos sociétés se débarrassaient une bonne fois pour toutes de traditions patriarcales et discriminatoires qui les relèguent aux marges, surtout si elles les considéraient comme créatrices de valeur humaine. Ainsi seraient également reconnues celles qui se consacrent à leurs enfants et celles qui mènent des carrières professionnelles sans obstacles. Ou les deux.
C’est pourquoi le sujet est trop important pour être traité en diversion d’autres plus mal nés. Il mérite d’être élargi à la place de la femme dans une société émancipée de ses lourdeurs passées et débattu de façon collective et ouverte, pas entre deux portes du palais d’un roi élu, éphémère et déboussolé de ses audaces irréfléchies.
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