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Source : CNIL

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SUJET : 2001 : a space odyssey

2001 : a space odyssey 22 Avr 2023 13:15 #2455

Dans un contexte de ciné-club, j’ai revu récemment « 2001 : a space odyssey » de Stanley Kubrick (1968). Film que j’avais découvert sur écran géant, à sa sortie. Deux fois, pour enfoncer le clou, parce que le bougre ne se laisse pas apprivoiser comme ça ! Par la suite, je l’ai revu à maintes reprises, stupéfait de constater à quel point il résonnait de plus en plus richement malgré le temps passé, comme s’il ne vieillissait pas.
Entre autres, il aborde un sujet à la pointe de la mode, l’intelligence artificielle. En 1968, la question se posait déjà. La littérature de science-fiction, mal considérée comme émanation d’une pop-culture honnie par des élites intellectuelles incapables de sortir de leurs conventions, s’en était déjà fortement préoccupée, pensons à Isaac Asimov et à son univers robotique par exemple.
La mystérieuse mission vers Jupiter décrite dans le film est entièrement sous contrôle de l’ordinateur embarqué sur le vaisseau Discovery. Il répond au nom de CARL (HAL en anglais) lors de ses relations voulues apaisées avec l’équipage.
Dès le début, Kubrick brouille les pistes en le faisant apparaitre comme fier de lui et arrogant lorsqu’il parle des qualités de son espèce. Ruse qui nous amène à lui prêter des intentions malsaines vis-à-vis des humains considérés comme un maillon faible menaçant le succès de la mission.
Kubrick nous enfume sciemment en nous poussant à croire que cet engin a une conscience le menant à sombrer dans la paranoïa et la mégalomanie. En fait, il ne s’agit ici que de la manifestation des intentions de ses programmeurs attachés à ne prendre aucun risque en poussant le principe de précaution à l’excès. CARL n’est qu’un système expert qui opère automatiquement des suites de choix sur un cheminement imposé décrivant tout ce qui pourrait arriver au très complexe vaisseau. Même les conséquences d’une mutinerie de l’équipage en vue de le déconnecter.
Il ne fait donc que ce pourquoi il a été programmé, d’autant que l’équipage ne connait même pas le but réel de sa mission ! CARL s’en assure même en le questionnant de manière sibylline. La morale de l’histoire est que les responsables de la mission, pressés par les enjeux, font plus confiance à une machine qu’à leurs semblables… Voilà qui nous ramène au sujet du jour !
Nous sommes en effet engagés sur un semblable chemin glissant et grisant, celui du rêve capitaliste extrême d’éliminer l’homme de l’équation, en cause, indocilité primesautière et coût d’entretien jugé prohibitif. Par fatalité native, ce système économique accaparant cherche à tout prix sa sécurité et sa pérennité en tentant de se passer des créateurs de valeur originels au profit de machines de plus en plus sophistiquées vouées, en dépendant de moins en moins des humains, à produire un peu de nécessaire et beaucoup de dispensable que les consommateurs potentiels ruinés par les manœuvres citées plus haut, n’ont plus les moyens de payer. Absurdité totale.
La volonté affichée de tout maitriser, tout contrôler, fondée par construction sur des choix binaires, ne peut mener qu’à une catastrophe humaine globale. 0 et 1 ne sont que des chiffres, sans états d’âme. Pas des moyens de gouvernement.
Hélas, il est déjà bien tard. La saga de la réforme des retraites est une démonstration par l’absurde que la binarité fait déjà des ravages aux mains de politiciens oublieux de toute nuance et de toute humanité dans leur quête du contrôle total de leurs semblables.
Le pire est à venir avec la mise en place du contrôle facial, déjà d’actualité dans certaines démocraties anciennement populaires devenues autocraties et qui nous pend ici au nez au prétexte de Jeux Olympiques à ne pas rater, fierté nationale oblige. Mise en place qu’on nous dit temporaire alors que nous savons bien ce que signifie ce mot dans un pays qui se vautre dans des océans de lois, décrets et règlements sans jamais abroger les anciens, abondant un millefeuille bourgeonnant.
Ces systèmes informatiques auxquels on prête une sorte de conscience sont de formidables outils dans la recherche de toujours plus de connaissances mais, œuvres humaines, les effets qu’ils produisent dépendent des intentions de ceux qui les utilisent. Nous savons déjà qu’ils sont le paravent des incompétences et lâchetés diverses que ne veulent plus assumer les humains dans leurs relations avec leurs semblables – on ne peut rien faire, c’est l’ordinateur ! – imaginez ce qu’il en sera du contrôle des populations petit à petit imposé sans le moindre débat. Le pire ne sera la faute de personne.
Et ainsi une conception délétère du monde aura maté l’Homo Sapiens devenu Homo Mecanicus, docile et décérébré comme un robot.

2001 : a space odyssey 22 Avr 2023 13:51 #2456

Au risque de paraître outrancier, j'ai coutume de dire que l'intelligence artificielle est assurément artificielle, mais sûrement pas intelligente. Il suffit pour s'en convaincre de taper un SMS lambda et de l'envoyer sans relecture. Il est probable que le destinataire ne comprenne rien au charabia reçu et s'étonne de l'état de fatigue avancé du rédacteur.
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Dernière édition: 22 Avr 2023 13:52 par Daniel Méjean.
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