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Source : CNIL

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SUJET : Enchainements

Enchainements 03 Avr 2023 17:23 #2447

Avez-vous essayé de réfléchir d’une manière un peu plus globale à tout ce qu’on nous assène en matière de réchauffement climatique et d’épuisement des ressources naturelles ? En découlent des conclusions souvent bien différentes de celles où la propagande ambiante tente de nous conduire, en plein déni de nombre de réalités incontestables. Effectuons ensemble un petit tour…
Le transport automobile.
Il pollue et consomme du pétrole : qu’à cela ne tienne, ruons-nous sur les voitures électriques ! Ici, il s’agit de changer de source d’énergie. Mais quid de sa production ? Nucléaire, gaz, charbon, là où le renouvelable peine à s’imposer quand la demande s’accroitra de ce fait. Parce qu’il ne faut surtout pas menacer la prospérité diarrhéique de l’industrie automobile, pas plus qu’imaginer faire changer nos habitudes nées des Trente Glorieuses !
L’introduction d’un peu plus de collectif au détriment de l’individuel ne semble hélas pas d’actualité, pas plus que le renoncement d’une part de liberté de se déplacer comme bon nous semble et sans nécessité. Pour ce qui concerne le transport vers les lieux de travail, il serait bon de revoir l’étalement urbain conséquent de la politique du « tout bagnole », imposant de sauter dans son engin pour aller acheter du pain !
Le télétravail.
Solution miracle pour limiter nos déplacements ! La chose s’est imposée de fait durant les confinements dus au Covid. Côté énergie, ce qu’on n’a pas dépensé dans les transports, les serveurs surmenés d’internet l’ont fait !
Si le web est d’une gourmandise aussi monstrueuse que sournoise, il est très possible d’en limiter drastiquement l’appétit en le ramenant à sa fonction première d’outil de communication et de culture, en excluant les milliards de vidéos de chats et surtout le harcèlement mercantile permanent qui ont fait la fortune des GAFAM !
Une perspective vertigineuse que l’atténuation des tsunamis publicitaires qui entrainerait de facto la disparition des besoins artificiels de biens matériels inutiles dont le transport justifie des centaines de porte-conteneurs géants qui empoisonnent océans et atmosphères en consommant des millions de tonnes d’acier et de résidus pétroliers. En voilà encore un, de bel enchainement !
L’agriculture.
Le maïs, céréale originaire d’Amérique Centrale est devenu emblématique de la production industrielle de nourriture. Pourtant, nous ne nous gavons pas suffisamment de popcorn pour la justifier, elle est principalement destinée à nourrir les animaux au prix d’une consommation effrénée d’eau et de surfaces cultivables, tout en stockant une quantité non négligeable de carbone qui sera rendu à l’atmosphère sous forme de rots de vaches, autrement dit, du méthane.
Or, l’eau devient un enjeu crucial avec l’élévation des températures. Si nous voulons ralentir ce processus, une solution est de limiter notre consommation de viande, en dépit du lobbying effréné de la FNSEA et consorts. Un bel effet secondaire de la chose serait un coup d’arrêt à sa surconsommation et à tout ce qu’elle entraine comme dégâts sur la santé humaine, obésité et maladies diverses.
Le bâtiment.
La plus grande source d’énergie est son économie. Ajoutons à ce qui est dit plus haut, l’acceptation de vivre un peu plus avec notre climat, d’avoir un peu froid en hiver et un peu chaud en été, ce que nous pouvons faire immédiatement.
A plus longue échéance, il s’agit de boucher tous les trous des passoires thermiques dans lesquelles nous vivons et d’accepter l’évolution de l’architecture et des matériaux dans ce sens. Facile pour le neuf, encore que pour des raisons d’économies de bouts de chandelles et de soi-disant écarts de standing, j’ai vu se réaliser dans ma petite ville un ensemble de logements dont la moitié était construite en briques multi-alvéolées pour les riches et l’autre en béton, pour les pauvres. Visiblement, ça traine encore les pieds en tout mépris de classe, aux riches les économies d’énergie, aux pauvres les passoires comma avant. Scandaleux.
Pourtant, une politique volontariste d’économies d’énergie concernant l’ensemble de ce qui est construit, logements, bureaux, usines, écoles, etc. permettrait petit à petit d’éliminer le recourt à ce qui est le plus polluant tout en créant une activité économique considérable. Je ne doute pas une seconde que les nababs de la construction qui préfèrent les projets démesurés où ils peuvent se gaver de plus- values diverses, manœuvrent dans l’ombre pour qu’une telle politique soit imposée le plus tard possible !
Le bois.
J’en ai déjà longuement parlé ici (« Energies diverses » du 20/11/2021, « Bourrage de crânes » du 22/08/2022, « Ruée sur le bois » du 28/02/2023), le retour en grâce de la filière bois est un exemple emblématique de l’enchainement de conséquences positives et pérennes sur le long terme lorsqu’il s’agit de lutter contre le réchauffement climatique, contre l’épuisement des ressources naturelles, contre la désertification des campagnes, contre la délocalisation de la création de valeur…
Et alors ?
On peut certainement développer ce genre de réflexions sur de nombreux sujets. Quant à les faire basculer dans le concret, c’est une autre affaire. Au-delà des résistances du monde économique qui se complait dans un système qui rapporte tant à ceux qui le contrôlent, le plus grand obstacle à franchir, ce sont nos habitudes et nos formatages, ancrés en nous qui répugnons tous à changer et à évoluer, à nous remettre en question, à bruler aujourd’hui ce que nous adorions hier.
Ce processus d’acceptation global va prendre des années sauf accélération par la pression de catastrophes arrivant à nos portes. J’ai peur que nous ne faisions pas l’économie de convulsions subies fautes d’avoir agi en temps utile…

Enchainements 04 Avr 2023 05:48 #2448

Bonjour Daniel
Je suis un peu déçu que, toi aussi, tu te mettes à jouer les pisse-froids à la mode écolo. La société de consommation m'exaspère et il y a de grosses économies d'énergie ou d'eau en renonçant tout simplement à suivre la mode. Mais nous sommes Français ! Alors je revendique le droit de manger une bonne entrecôte, arrosée d'un bon verre de vin et précédée peut-être d'un bon pastis avec beaucoup d'eau bien fraîche. Que je sache, les vaches (ou les mammouths) ont toujours roté ou pété sans mettre la terre en péril.
Quant au bois, je viens d'apprendre avec stupeur que les cheminées ouvertes étaient désormais interdites à Lyon. Pour un retour peut-être au fuel ou au gaz ou à l'électrique (électricité produite en Allemagne par des centrales à charbon) ? Comment se chauffaient nos ancêtres ? Et personne ne parlait alors de gaz à effets de serre...
Supprimons le diktat de la mode, réduisons nos voyages à l'autre bout de la terre et profitons de notre si beau pays. On aura déjà beaucoup progressé.
  • FARJAUD
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Enchainements 04 Avr 2023 06:53 #2449

Sur le numérique une autre aberration consommatrice d'énergie:
Les smartphones d'aujourd'hui utilisant internet, l'essentiel de la consommation d'internet se fait avec eux. Il y a donc une explosion du trafic qui utilise le réseau GSM. On a connu la 1G, 2G (UMTS), 3G (où on commence à utiliser l'IP avec ces smartphones), 4G (grand saut technologique, tout IP) et maintenant la fameuse 5G tant décriée. Contrairement à ce que disent les anti 5G, cette techno est beaucoup moins consommatrice d'énergie sur les antennes (entre autre parce qu'elles ciblent le faisceau radio sur le mobile). Les nouvelles technologies de modulation permettent d'améliorer considérablement les débits (du niveau de la fibre pour certains usages !). Mais pour faire quoi ? Consommer des vidéos sur un écran de 3 pouces ? Donc la réduction de consommation électrique apportée par la technologie est augmentée par la consommation de données.
Les GAFAM nous permettent maintenant de passer des appels vocaux via WhatsApp. Ce qui veut dire qu'on utilise encore plus de numérique en faisant:
voix analogique->analogique/numérique->GSM->serveurs->numérique/analogique. Alors que le réseau GSM suffit à transmettre de la voix.
De la même façon les SMS sont natif du GSM et beaucoup moins gourmand que toutes ses applis de réseaux sociaux. Il ne faut donc pas s'étonner de la croissance exponentielle des fermes de serveurs donc de consommation d'énergie.
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