REMARQUE ! Ce site utilise des cookies et autres technologies similaires.

Si vous ne changez pas les paramètres de votre navigateur, vous êtes d'accord. En savoir plus

J'ai compris

Qu'est-ce qu'un cookie ?

Un cookie est une information déposée sur votre disque dur par le serveur du site que vous visitez.

Il contient plusieurs données :

  • le nom du serveur qui l'a déposée ; 
  • un identifiant sous forme de numéro unique ;
  • éventuellement une date d'expiration…

Ces informations sont parfois stockées sur votre ordinateur dans un simple fichier texte auquel un serveur accède pour lire et enregistrer des informations.

A quoi servent les cookies ?

Les cookies ont différentes fonctions. Ils peuvent permettre à celui qui l'a déposé de reconnaître un internaute, d'une visite à une autre, grâce à un identifiant unique.

Certains cookies peuvent aussi être utilisés pour stocker le contenu d'un panier d'achat, d'autres pour enregistrer les paramètres de langue d'un site, d'autres encore pour faire de la publicité ciblée.

Que dit la loi par rapport aux cookies ?

La réglementation prévoit que les sites internet doivent recueillir votre consentement avant le dépôt de ces cookies, vous indiquer à quoi ils servent et comment vous pouvez vous y opposer. En pratique, un message doit apparaître quand vous vous connectez au site pour la première fois pour vous indiquer comment accepter ou au contraire refuser les cookies.

Comment bloquer les cookies ?

Vous trouverez des conseils pour installer des outils vous permettant de bloquer certains cookies lors de votre navigation. Pour les professionnels, nous proposons des fiches pratiques pour qu'ils puissent respecter leurs obligations légales.

Comment est-il possible de savoir quels sont les cookies déposés lors de ma navigation ?

Les experts de la CNIL ont développé un outil que vous pouvez installer en quelques clics qui s'appelle CookieViz. Il vous permettra de visualiser en temps réel l'ampleur du phénomène des cookies ainsi que le nombre impressionnant d'acteurs qui interviennent pour analyser votre navigation. 

Source : CNIL

Bienvenue, Invité

SUJET : A l'est, rien de nouveau ?

A l'est, rien de nouveau ? 21 Mar 2023 15:26 #2443

Comme il fallait le craindre, les opérations militaires en Ukraine se sont immobilisées pas seulement du fait de la saison mais surtout d’un certain équilibre des forces en présence.
J’ai souvent dit ici qu’en pareilles circonstances, c’étaient presque immanquablement les plus nombreux qui l’emportaient à la fin. Donc, à priori, ce serait la Russie. Mais qu’entend-on par « plus nombreux » ?
S’agit-il du simple rapport de forces sur le terrain, du nombre de soldats et de chars ? Ce serait trop simple. Ce qui fait nombre est en fait la composition d’un certain nombre de choses.
D’abord, la population, où va prévaloir l’état d’esprit plutôt que le nombre. Ici, l’attaqué, très motivé à ne pas revivre un passé douloureux et tumultueux, bouscule l’attaquant dont les troupes, malgré une propagande délirante de conspirationnisme, vont se faire massacrer à reculons depuis le début du conflit. Et ce n’est pas l’apport des bas-fonds de sa population aux mains d’un potentat dangereux et concurrent de l’armée qui va améliorer l’efficacité opérative : les bandits de grand chemin ne sont pas des soldats, tout ceci ne sert qu’à vider des prisons surpeuplées à la façon du grand inspirateur des maitres de la Russie contemporaine, Staline.
Ensuite, les alliés.
Côté Russie, on retrouve l’ONU des régimes totalitaires dont les dirigeants ne s’embarrassent pas de salamalecs démocratiques pour envoyer ce qu’ils veulent à ceux qu’ils reconnaissent comme l’avant-garde de la lutte contre des valeurs dévoyées qui menacent leur statu quo voulu éternel. Et au passage, pour profiter de paiements en nature échappant au contrôle des institutions internationales qu’ils paralysent par ailleurs à coups de vétos et autres boycotts.
Côté Ukraine, on dirait que le reste du monde veut participer au coup de main, au point qu’on voit enfin s’abattre les dernières réticences des plus mercantiles pour lesquels, tant qu’on commerce, peu importe qu’on soit rouge vert ou bleu, suivez mon regard outre Rhin. L’idée qu’il est impératif d’arrêter le grignotage d’un Vlad 1er, encouragé par tout recul de ses ennemis autoproclamés – qui a vraiment envie d’envahir la Russie ? – a mis longtemps à pénétrer certaines cervelles mal câblées, mais ça y est, il semble que le règne de l’hypocrisie et de la pusillanimité soit fini, enfin. Ce n’est pas pour autant que les armes tant attendues par des Ukrainiens bien plus combattifs et manœuvriers qu’on l’imaginait, surtout au Kremlin, ne viennent abonder leur stupéfiant esprit de défense. Il faut les fabriquer en réanimant des usines et des ateliers empoussiérés par l’illusion débile des dividendes de la paix.
Du temps va passer encore. Des gens, innombrables, vont mourir.
La Russie peut certes encore mobiliser et envoyer beaucoup de soldats improvisés se faire massacrer dans de grandes offensives peu soucieuses de leur coût humain, elle peut gâcher les revenus immenses de Dame Nature à fabriquer des armes, elle ne l’emportera cependant pas de sitôt, peut-être ce sursis permettra-t-il à la raison de revenir en lice par je ne sais quel tour de passe-passe pourvu que Vlad 1er ne perde pas la face. Ou bien les belligérants s’enterreront en figeant pour longtemps tout mouvement tout en s’installant dans une économie de guerre et une insécurité permanente qui motivera peut-être les plus jeunes à se bouger alors que leurs anciens reprendront leurs vieux réflexes d’antan, eux qui en ont vu de toutes les couleurs et des pires sous le joug des modèles fantasmés du maitre du Kremlin.
Et le bouton rouge, vous demandez-vous avec inquiétude ? Symbole de puissance et d’acte irréversible appelant à des ripostes insensées. Une bombinette, juste pour montrer qu’on est capable de s’en servir, entrainerait des conséquences politiques incalculables pour le joueur de poker qui ne pourrait plus à ce moment, ostracisé par ses plus puissants alliés, atténuer le blocus économique total menant tout droit à une révolution intérieure des affamés.
Pour l’instant donc, je ne pense pas que les coutumières tractations diplomatiques souterraines puissent aboutir à quoi que ce soit de raisonnable, les exigences des belligérants semblant difficiles à satisfaire. Alors qui causera l’ouverture, qu’est-ce qui justifiera une évolution des esprits ? La fin d’un des deux leaders ? Une offensive fulgurante ? Une révolution intérieure ? Simples pékins moyens vivant loin de cette guerre, nous sommes un an après son déclenchement, toujours aussi perplexes et inquiets de son brouillard.
Propulsé par Kunena
    • Portrait de farjaud
    • Retournement
    • Dans l'absolu, notre Président a raison. Mais nous sommes dans un monde bien réel. Pour s'opposer à la Russie, il...
    • Portrait de Daniel Méjean
    • Contre-propagande
    • Étant curieux de nature, j’absorbe régulièrement pas mal d’informations de provenances diverses, de préférence...
    • Portrait de Daniel Méjean
    • Cela va de soi !
    • Contexte international corrosif aidant, je constate ici et là les premiers signes d’un réveil tardif autour des...
    • Portrait de Daniel Méjean
    • Inertie et mouvement
    • Je parle ici souvent de l’inertie, pas seulement histoire de râler contre ce qui ne bouge pas ou plus. Mais...