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Source : CNIL
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Invité
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Je voudrais revenir sur une tendance très lourde des sociétés moderne, trahie par un bruit de fond revendicatif permanent provenant de toutes parts.
Est-il possible de trouver un point commun entre des mouvements aussi différents que le communautarisme, la résurgence du fait religieux, les luttes LGBT etc., le féminisme option #MeToo, la montée du mouvement « woke », le retour des nationalismes les plus étroits, etc. etc. Au premier abord, il s’agit de regroupements autour de convictions souvent teintées d’idéologies aussi diverses que variées. Le mot important est « regroupement ». Un petit zoom arrière montre que tout cela survient dans un espace né récemment et propre à l’évolution spectaculaire des modes de vie depuis deux siècles. Cet espace s’est mondialisé de façon exponentielle, créant au passage une sorte de doxa supérieure à celles des très diverses sociétés humaines qui l’occupent. Cette norme mouvante qui s’impose à tous comme une chape de plomb, a bouleversé les structures sociales de façon vertigineuse et dérouté les individus que nous sommes en les privant du confort de vies bien tracées dans un cadre si bien connu qu’il en parait immuable. Nous sommes à présent témoins et acteur de la réaction des gens tendant à refuser, pas toujours de manière consciente et réfléchie, de se diluer dans un grand tout vu surtout comme un grand rien ou un grand n’importe quoi, où tout est permis par l’idéologie néolibérale sans freins qui le sous-tend. Ainsi, à la fois pour se rassurer, pour retrouver des normes ou des codes familiers, on recherche qui a les mêmes soucis et a choisi les mêmes options pour refaire société au sens propre, c’est-à-dire pour se conformer collectivement à des normes acceptables et conformes à des choix communs. Le grand magma mondialisé, à l’image d’un nuage interstellaire titillé par la gravité, se condense ici ou là en communautés d’individus le plus souvent transversales aux anciennes sociétés. Le processus est favorisé par la facilité à communiquer en globish (l’anglais planétaire !) sans avoir à vivre les uns près des autres, la proximité géographique et un langage commun étant les principaux ciments des sociétés d’avant la mondialisation. Mon raisonnement peut paraitre simpliste, j’ai pourtant bien peur de ne pas avoir tout à fait tort. Nous vivons en ce moment une reconfiguration du monde se développant dans un espace-temps englobant l’existant mais animée par ce qui pousse les humains à vivre en groupe, le besoin de collectif. Nous ne sommes définitivement pas des ours. L’immense défi qui nous attend est d’inventer de nouvelles manières de se tolérer et de se parler sans haine. Immense défi si j’en juge par nos difficultés à faire de même dans l’univers bien balisé et connu dont nous procédons, mais qui nous déçoit tellement qu’au point où nous en sommes aujourd’hui, il semble que nous n’ayons plus d’autres choix que d’inventer autre chose avec tous les risques que cela comporte, le mélange de choses honorables pouvant très bien mener à des abominations d’autant plus difficiles à discerner puis à combattre qu’elles seront vierges de toute histoire et avanceront à pas de loup dans nos cervelles déboussolées... |
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