REMARQUE ! Ce site utilise des cookies et autres technologies similaires.

Si vous ne changez pas les paramètres de votre navigateur, vous êtes d'accord. En savoir plus

J'ai compris

Qu'est-ce qu'un cookie ?

Un cookie est une information déposée sur votre disque dur par le serveur du site que vous visitez.

Il contient plusieurs données :

  • le nom du serveur qui l'a déposée ; 
  • un identifiant sous forme de numéro unique ;
  • éventuellement une date d'expiration…

Ces informations sont parfois stockées sur votre ordinateur dans un simple fichier texte auquel un serveur accède pour lire et enregistrer des informations.

A quoi servent les cookies ?

Les cookies ont différentes fonctions. Ils peuvent permettre à celui qui l'a déposé de reconnaître un internaute, d'une visite à une autre, grâce à un identifiant unique.

Certains cookies peuvent aussi être utilisés pour stocker le contenu d'un panier d'achat, d'autres pour enregistrer les paramètres de langue d'un site, d'autres encore pour faire de la publicité ciblée.

Que dit la loi par rapport aux cookies ?

La réglementation prévoit que les sites internet doivent recueillir votre consentement avant le dépôt de ces cookies, vous indiquer à quoi ils servent et comment vous pouvez vous y opposer. En pratique, un message doit apparaître quand vous vous connectez au site pour la première fois pour vous indiquer comment accepter ou au contraire refuser les cookies.

Comment bloquer les cookies ?

Vous trouverez des conseils pour installer des outils vous permettant de bloquer certains cookies lors de votre navigation. Pour les professionnels, nous proposons des fiches pratiques pour qu'ils puissent respecter leurs obligations légales.

Comment est-il possible de savoir quels sont les cookies déposés lors de ma navigation ?

Les experts de la CNIL ont développé un outil que vous pouvez installer en quelques clics qui s'appelle CookieViz. Il vous permettra de visualiser en temps réel l'ampleur du phénomène des cookies ainsi que le nombre impressionnant d'acteurs qui interviennent pour analyser votre navigation. 

Source : CNIL

Bienvenue, Invité

SUJET : Bouton rouge et imposture

Bouton rouge et imposture 02 Jui 2022 14:08 #2343

Évidemment, la guerre en Ukraine engendre quantité de conséquences de toutes natures.
L’une d’elle est particulièrement préoccupante : l’usage de la dissuasion nucléaire.
Cette notion est issue de l’affrontement de blocs qui trusta l’histoire du Monde de 1945 à 1991. On lui doit avec certitude d’avoir échappé à une troisième guerre mondiale entre l’Est et l’Ouest, en gros. Elle a permis de canaliser les agressivités loin des protagonistes principaux, en interdisant de franchir le seuil fatal qui mettrait fin à toute vie humaine organisée du Terre. Je n’exagère pas, vu le nombre surréaliste de têtes nucléaires mises en service des deux côtés.
Ce système si efficace pour calmer les ardeurs des géants ne les a pas empêchés de se tourner autour à travers leurs alliés du moment qui guerroyaient par procuration pour le plus grand bénéfice des marchands d’armes, mais en gardant toujours un étroit contrôle de la situation. Pas de dérapage intempestif pouvant conduire au pire.
Depuis le début de » l’opération spéciale » en Ukraine, Vlad 1er rappelle sans cesse qu’il a sous la main un gros bouton rouge, prêt à l’emploi, alors qu’il n’est en aucun cas menacé, retournant à son profit une menace qu’il ne subit pas. Là, le bât blesse.
Pour la première fois je crois, on brandit l’apocalypse nucléaire générale pour des raisons de politique intérieure ! Pour la première fois, un des deux grands protagonistes dit : « laissez-moi faire ce que je veux sinon, boum ! ». Enfin le masque tombe, qui dévoile l’imposture de la dissuasion nucléaire qui ne repose que sur une relation équilibrée de principes égaux entre gens conscients des enjeux globaux.
Cette fois, un des protagonistes s’assoit dessus et se comporte en bandit de grand chemin. Ainsi, on comprend enfin qu’il tient tout le monde par la barbichette en jouissant d’un pouvoir de nuisance sans limite autre que la fin du monde.
Ce constat amer justifie la valse-hésitation des alliés de l’Ukraine agressée qui ne peuvent l’aider que sur le fil du rasoir et en fonction des exigences fluctuantes d’un maitre chanteur de plus irrité par l’échec initial de ses forces conventionnelles l’ayant poussé à perdre la face en réduisant ses ambitions à des annexions qui auraient pu être discutées sur le tapis vert. Retour honteux à la case départ, assorti du matraquage de tout ce qu’il est possible de détruire de ce qu’on est incapable de conquérir ! Comme un gamin qui casserait des jouets qui ne lui appartiennent pas et dont il ne peut pas s’emparer.
Quels que soient les raisons qui ont poussé Vlad 1er à une telle aventure (j’ai déjà évoqué des torts partagés !), mal engagée au point qu’elle a pour l’instant des résultats contraires à ce qu’on pense comprendre de ses buts de guerre initiaux. Une telle agression n’a été permise que par la grâce du parapluie nucléaire utilisé sans vergogne et hors de son champ d’application historique. J’espère que ses menaces de tirs d’avertissement, sans trop de conséquences fatales, ne seront pas suivies d’effet pour cause de realpolitik vis à vis d’alliés traditionnels qu’il mettrait ainsi en porte-à-faux et pousserait à lui tourner le dos. Pas fou.
Changement de paradigme donc. La conséquence première doit être une révolution copernicienne des doctrines de défense par l’abandon de la dissuasion nucléaire en tant que facteur d’équilibre.
Vlad 1er donne un bien mauvais signal : lorsqu’on possède la bombe, s’attaquer à un voisin qui ne l’a pas, c’est open bar ! Il n’y a qu’à se servir ! Cela va donner des idées à un bon nombre de salopards en place ou à venir !
Alors, que faire ? Il y a belle lurette que j’ai ma petite idée sur le sujet. L’histoire du monde nous apprend que la meilleure dissuasion possible pour un pays, c’est son peuple uni, en arme, au sens propre et au sens de son esprit de défense. Celui qui va s’y frotter, sachant ce qu’il lui en coutera, devra d’abord se demander si le jeu en vaut la chandelle ! Le conflit en cours est une belle illustration de la galère d’un agresseur, aussi puissant soit-il, qui a fait l’impasse sur ce genre de question.
Ainsi, au lieu de dépenser des milliards pour entretenir un arsenal dont la finalité est maintenant contestable, revenons à la construction d’une société consciente de tout ce qui la menace, cohérente, autosuffisante sur ses besoins fondamentaux, apte et formée à se défendre pied à pied sans avoir à déléguer ce devoir à un bouton rouge alors que c’est l’affaire de tous .
Je parlais d’un nouveau paradigme parce qu’une telle évolution est un chantier immense, fondé sur la reprise en main de l’économie par la politique, sur l’éducation, sur une cohésion sociale dominant les clivages partisans ou religieux, sur une rusticité garante de résilience et sur une frugalité limitant les dépendances de toutes sortes. Depuis des années, je ne parle ici que de ça !
Propulsé par Kunena
    • Portrait de Daniel Méjean
    • Les Russes
    • Depuis plus de deux ans, nous parlons sans cesse de la guerre – opération spéciale, mon œil ! (belle démonstration...
    • Portrait de Daniel Méjean
    • Groupes de niveau
    • Dernières gesticulations scolaire en date d’un pouvoir essoufflé : les groupes de niveau. Cette nouvelle avancée de...
    • Portrait de Daniel Méjean
    • Expliquez-moi ?
    • Certaines choses me sont particulièrement incompréhensibles. Cela semble même s’aggraver, peut-être l’effet de...
    • Portrait de farjaud
    • Retournement
    • Dans l'absolu, notre Président a raison. Mais nous sommes dans un monde bien réel. Pour s'opposer à la Russie, il...