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Source : CNIL

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SUJET : Étrangers en France

Étrangers en France 16 Avr 2022 09:06 #2319

Je m’étonne de la faculté de notre pays à l’accueil spontané de milliers de réfugiés Ukrainiens.
Ces malheureux, agressés et bombardés par l’armée russe, ne sont pas moins différents des Syriens victimes des mêmes… Question qui fâche, ou au moins, dérange.
J’en débattais dernièrement avec un ami qui m’a dit : « Pense à la haine ! ». Phrase énigmatique qui déclenche des réflexions abyssales.
Quelle différence y a-t-il entre Ukrainiens et Syriens pour justifier une telle différence dans l’accueil ?
On pense tout de suite que les Ukrainiens n’ont pas vocation à rester chez nous, ils ont dégagé le terrain pour laisser le champ libre à la défense à tout prix de leur pays. Pour y retourner au plus vite dès la fin des combats. Ce qui d’ailleurs est l’espoir de tous les réfugiés du monde.
Pour les Syriens, c’est un peu plus compliqué. Ils fuient un régime épouvantable, qui a jeté le masque au prétexte d’un printemps raté, qui élimine tout ce qui ne lui ressemble pas, avec des complicités extérieures d’opportunité, avec une détermination sans faille, interdisant tout retour à ceux qui sont partis, qui pour échapper à la conscription, qui pour échapper à une mort promise pour cause d’opposition au raïs et j’en passe. Pour eux donc, pas d’espoir de retour sauf à voir chuter le régime héréditaire Assad. Pour laisser place à quoi et qui, d’ailleurs, question cruciale dans tous les pays écrasés par une dictature impitoyable, qui se retrouvent fort démunis lorsqu’il faut reconstruire un pouvoir autre alors que tous ceux qui pourraient y prétendre ont été persécutés et massacrés durant des années.
Une fois cet obstacle franchi, ce n’est pas pour autant que tous les réfugiés peuvent rentrer au pays, cela dépend de qui a pris le pouvoir. Ça se complique donc encore un peu plus.
En effet, le réfugié censé ne faire que passer mais qui ne peut pas retourner chez lui, s’incruste de fait, d’autant plus difficilement qu’il est resté longtemps dans l’incertitude d’un retour appelé de tous ses vœux. Alors commence une nouvelle vie pleine d’incertitude, de regrets, de frustration, de rejet, qui mène souvent à mordre la main qui les accueille par un processus bien connu des sociologues…
Il en rappelle un autre, touchant un autre type d’émigrés, ceux qui sont venus pour raison économique renforcer la force de travail de notre pays. Venus, appelés par nos besoins ou simplement pour échapper à une triste condition dans leur propre pays.
De ces étrangers, la France en a accueilli des millions, pas toujours dans de bonnes conditions ni pour de bonnes raisons. Eux aussi ont été confrontés à cette nouvelle vie, parfois bien loin de leurs traditions et de leurs espoirs, causant des dégâts irréversibles dans la confiance qu’ils pouvaient avoir en nous. Dégâts touchant aussi leur descendance, comme on le constate aussi pour des gens arrivés depuis plusieurs générations.
Si l’intégration des européens n’a pas toujours été facile, marquée de diverses catastrophes humaines, la proximité culturelle a fini par l’emporter sur l’esprit de clocher et devenir ainsi une non-question.
Il n’en est pas de même avec l’immigration africaine en général, polluée un peu par un plus grand écart culturel mais surtout par le colonialisme qui fait des uns les obligés des autres et réciproquement dans un cercle vicieux dont nous ne parvenons pas à sortir.
Débutée massivement au début des années soixante, au moment où la décolonisation, par la force ou par le pragmatisme allait bon train, a permis l’afflux de centaines de milliers de travailleurs venant renforcer les grands chantiers des trente glorieuses. Parmi eux, des gens souvent issus des rangs de ceux qui avaient combattu leur colonisateur et contraints de venir travailler chez lui, n’ayant rien de mieux qu’une nouvelle servitude volontaire pour nourrir les leurs dans des pays souvent passés entre des mains à minima décevantes par rapport aux sacrifices consentis pour leur émancipation.
Pour toutes ces raisons, ces gens n’ont jamais pu trouver leur place ici, le contentieux colonial affleure sans cesse, nourri mutuellement de rancœur, d’espoirs déçus, de racisme, de rejet, de repli sur soi, mais aussi d’une démission des institutions de la République qui semble avoir oublié depuis longtemps les grands principes des Lumières sur lesquelles elles sont bâties et dont le respect aurait dû permettre une intégration croissante au fur et à mesure des générations.
Hélas, cette faillite nationale n’a fait que nourrir une haine croissante entre ce qu’il faut bien appeler des communautés qui communiquent de moins en moins, dont l’intégration diminue paradoxalement avec le temps.
Il est stupéfiant de constater que soixante ans n’ont pas suffi à digérer tous ces arrivants pourtant dotés de nos codes, nécessaires à la vie du pays, si bien qu’aujourd’hui, même si beaucoup d’entre eux vivent comme beaucoup de français, une proportion croissante se détache de nos lois en abondant la haine du parti d’en face, transformant notre société en un théâtre d’affrontements permanents de toutes natures, qui profitent bien sûr aux plus extrémistes des deux camps, dans une sorte de concours merdique de fascisme le plus fasciste !
Plus haut, je parlais des Syriens, sans en oublier bien d’autres, chassés de chez eux par des pouvoirs ou des événements insensés et insupportables : accueillis comme des chiens dans des jeux de quilles, ne vont-ils pas eux aussi être conduits à nous haïr par trop de chicaneries ?
Et si tout à coup notre pays devenait inhabitable (catastrophe écologique, technologique, politique), au point de devoir le quitter daredare, comprendrions-nous d’être accueillis si mal dans notre exil ?
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