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Source : CNIL

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SUJET : EHPAD à fric

EHPAD à fric 27 Mai 2021 17:24 #2193

En dernière page du Canard Enchainé du 5 mai dernier une petite notule m’a fait bondir : le premier groupe français de maisons de retraite, Korian, pour ne pas le citer, annonce des résultats en hausse et vise une marge opérationnelle de 15,5%.
Je n’ai aucune raison de douter du Canard, surtout lorsqu’il met en lumière des énormités.
Et 15,5%, c’en est une, et pas des moindres !!
Je crois qu’il suffit d’une petite lecture de ce genre pour comprendre en un rien de temps l’infamie du néolibéralisme : aujourd’hui, les entreprises ne sont plus que des pompes à fric, le plus souvent en contradiction totale avec leurs objets sociaux. Nous en avons là un bel exemple.
Tenir mon langage à propos de sociétés industrielles n’aurait pas la même portée qu’ici, où l’on touche à un ensemble de services auxquels nous nous frotterons tous un jour, lorsque nous serons vulnérables et sans autre alternative que d’aller se livrer pieds et poings liés (facile, quand on est dans un fauteuil roulant, hein !) à des aigrefins qui ne voient en nous qu’une matière première à éponger.
Il est pour moi surréaliste que l’État ait un jour permis à la gent fricophile de mettre la main sur les services à la personne, abandonnant ainsi les plus vulnérables tout en trahissant un de ses rôles principaux : la protection de ses citoyens.
Je connais par cœur le discours qui prétend que l’État est incapable de gérer ses affaires et qu’il vaut mieux les confier au privé qui lui, tatatin… Pipeau ! Propagande éhontée. Je préférerais voir ce même État remettre en cause son organisation pour la rendre plus souple, plus soucieuse des usagers, plus économe de leurs deniers, que d’abandonner sans combattre des pans entiers de ses prérogatives aux mains de profiteurs voués au seul dieu pognon.
Depuis le temps que je soutiens cette thèse, je n’ai pas encore entendu de réponses pouvant me convaincre qu’effectivement, ceux de la fonction publique sont tellement nuls qu’ils ne risquent pas d’avoir le début du quart d’une idée sur le sujet.
Je suis plutôt persuadé que nos hauts dirigeants élus ou nommés, tellement formatés et imprégnés par l’idéologie dominante, pollués par les aller-retour public-privés qui émaillent leurs carrières, ont totalement perdu de vue leur propre objet, c’est-à-dire œuvrer pour le bien public.
Au-delà des pouvoirs régaliens de l’État, entendons par bien public tout ce qui touche à la vie quotidienne des citoyens et ne doit en aucun cas être grevé de ponctions par qui que ce soit, même les meilleurs amis du pouvoir en place. J’ai déjà développé ce point de vue ici.
Mais revenons à la santé : comment se fait-il, alors que les faits sont connus et archi-connus, que de grandes sociétés privées crées pour l’occasion, se gavent des retraites durement constituées au cours de vies de labeur tout en privant sournoisement, petit à petit, leurs bénéficiaires des soins qu’ils sont en droit d’attendre ? Comment peuvent-elles expliquer les yeux dans les yeux, que leur véritable objet social est de faire un maximum de marge sur le dos de leurs clients et de leur personnel qu’elles placent de fait dans une situation impossible, déchirés entre ce que leur dicte leur conscience professionnelle et ce qu’ils doivent improviser chaque jour avec des moyens décroissants, à l’inverse de ces fameuses marges. Vases communicants !
Se vanter d’une marge de 15,5% !! Quel culot ! Si cet argent était resté à sa place dans les institutions, le monde en serait changé. L’arrêt d’une telle dégueulasserie doit figurer dans ce que proposeront tous les candidats à la prochaine présidentielle. Et sinon, qu’ils nous expliquent pourquoi !

EHPAD à fric 31 Mai 2021 06:59 #2194

Bonjour Daniel
Quelques commentaires suite à ta chronique.
En premier lieu, et je l'ai déjà évoqué ici, le problème ne vient pas des fonctionnaires dont une immense majorité s'efforce de remplir ses missions avec dévouement, mais avec des moyens (personnel et équipements) de plus en plus limités pour des salaires de misère, mais des donneurs d'ordre qui réduisent les budgets à des fins de rentabilité.
En deuxième lieu, s'il est un domaine où la rentabilité ne devrait pas avoir cours, c'est bien celui des missions régaliennes de l'Etat. Il faut bien sûr lutter contre les gaspillages, mais réduire les moyens des services publics conduit tôt ou tard à des catastrophes. Nos soignants qui ont manifesté tout au long de 2019, sans jamais être entendus, le mesurent depuis le début 2020.
En troisième lieu, il me semble nécessaire que l'Etat se recentre sur ses missions régaliennes. Donner des moyens à la police, aux armées, à la justice, à la santé, à l'éducation pour permettre à tous ces services de remplir leur mission dans des conditions satisfaisantes. Comment espérer que ces grandes institutions soient respectées si leur employeur ne les respectent pas en les rémunérant de manière scandaleuse. J'écoutais il n'y a pas longtemps que les plus bas salaires de la fonction publique allaient être augmentés. J'étais stupéfait lorsque j'en ai découvert la raison. Ces salaires étaient en dessous du SMIC, à force d'augmentation (limitée) du SMIC et de gels des salaires de la fonction publique.
Il reste du travail en perspective...
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