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Source : CNIL
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Invité
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Un de mes amis, vétérinaire spécialiste de certaines maladies contagieuses du monde animal et donc plus que compétent pour parler de vaccin, vient de faire une petite démonstration qui serait savoureuse si le sujet n’était pas tragique.
Il rappelle que l’immunité collective dont on parle tant ne peut être atteinte que lorsque 80 à 90% de la population est vaccinée, permettant ainsi d’envisager d’éliminer, voire d’éradiquer, le virus ciblé. Or, en France, pour des raisons qu’on ne va pas qualifier ici, plus de 30% des adultes sont farouchement opposés au vaccin (voir « Bénéfice-risque), ce qui implique que l’immunité collective ne sera jamais atteinte, créant ainsi une rente de situation pour les laboratoires appelés ainsi à fournir ad æternam des quantités de vaccins astronomiques. Donc, si les anti-vaccins veulent par-là tailler des croupières à Big Pharma, c‘est complètement raté, un effet-pervers les rendant complices de ce qu’ils lui reprochent ! Extraordinaire, n’est-ce pas ! Cette remise des pendules à l’heure me permet de revenir sur une de mes préoccupations premières : le règne du premier degré crasse. A la moindre information, chacun se rue sur son corpus idéologique pour en tirer une conduite à tenir sans réfléchir le moins du monde aux conséquences de son choix. L’exemple des vaccins est emblématique de l’absence de tout esprit critique touchant un part de plus en plus importante de la population, toutes classes sociales confondues. Il attire aussi l’attention sur les dégâts causés par l’individualisme qui rejette à l’arrière-plan toute la dimension sociale de chacune de nos décisions, comme si les individus vivaient isolés dans une bulle étanche à toute autre interaction que celle mettant en jeu leurs nombrils. On peut reprocher aux autorités de ne pas répéter à l’envie ce qui est dit plus haut, ni de mettre en regard les risques constatés des vaccins avec ceux que nous courons tous, quotidiennement, conséquences de nos modes de vie et de nos choix (voir encore « Bénéfice-risque »). Les écarts d’ordre de grandeur pourraient ainsi ramener à la raison les moins idéologiquement englués, déjà ça. On peut aussi leur reprocher d’avoir fait l’impossible pour amener des tsunamis aux moulins des sceptiques et autres complotistes à force d’avoir menti, tergiversé et dit tout et son contraire depuis le début de la crise. Mais ce qui est fait est fait et je crois qu’à présent, il importe plus que jamais de démontrer que le bénéfice collectif induit par les vaccins est infiniment supérieur aux risques encourus, même si le mot « collectif » fait tâche au sens de l’idéologie néolibérale dont certains de ses grands tenants opportunistes n’ont que peu d’intérêt à ce que les choses s’améliorent ! S’extirper des fantasmes à la mode ou de carcans idéologiques verrouillés et recommencer à réfléchir pour enfin admettre que la conduite à tenir est imposée par les faits et leurs conséquences, c’est le prix à payer pour sortir de la crise. Tout dépend de cet effort de retour des individus aux réalités de la société, il n’y a pas d’alternative, comme dirait Margaret… |
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Dernière édition: 20 Mai 2021 13:32 par Daniel Méjean.
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Très généreuse idée qui n'a malheureusement aucune chance de se concrétiser. L'idéologie libérale ne reconnait qu'une valeur : l'argent. Sa quête forcenée par tous les moyens passe avant toute considération collective.
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