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Source : CNIL

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SUJET : Anonymat

Anonymat 22 Jan 2021 10:07 #2145

L’anonymat qui règne en maitre au sein des réseaux sociaux est un sujet médiatique récurent, une sorte de marronnier tous-terrains.
Nous avons souvent abordé ce sujet brûlant, objet bien naturel de polémiques vu son importance politique et sociale et de plus en plus, individuelle.
Délivrer morts et jugements en demeurant caché derrière un pseudo est devenu un sport mondial dont les cibles principales sont ceux qui osent dire ce qu’ils pensent ou plus bêtement, se montrent tels qu’ils sont.
Le dévoiement des relations humaines induites par ce déséquilibre prend des proportions telles qu’il me semble urgent de dépolluer ces échanges sous le coup de décisions fortes des États.
Nous n’en sommes plus aux méfaits du corbeau dénonçant les turpitudes supposées de ses voisins à coups de lettres anonymes, mais à des appels au pire qui reçoivent de plus en plus d’échos favorables de la part d’individus décérébrés et/ou déculturés qui prennent tout pour argent comptant et tardent de moins en moins à joindre le geste fatal à la parole inconséquente.
Paradoxalement, le laisser aller des réseaux sociaux permet de constater par l’absurde la profonde vilénie cachée de l’humanité lorsqu’elle peut s’exprimer sans risque d’opposition dans le réel qui fait mal. De quoi devenir une bonne fois pour toute totalement misanthrope.
Les sociétés et leurs institutions ne semblent plus avoir la force de s’opposer à ces hordes sauvages déversant leurs tombereaux de haine à la moindre occasion, suintant un jusqu’au-boutisme construit sur des frustrations et des rancœurs abyssales.
L’affaire Trump, toujours pendante pour ses fans inconditionnels, est emblématique de la catastrophe en cours et d’une dérive déjà amorcée à laquelle les États devraient s’opposer farouchement sous peine de perdre ce qui leur reste de légitimité face à des pouvoirs privés qu’ils ont laissé croitre et embellir au nom d’une liberté sans limites. Les patrons des grands réseaux ont décidé de régler son compte au président des États-Unis sans rien demander à personne, au nom de leur propre morale, en enjambant sans vergogne l’État de droit et sans réfléchir un instant aux effets pervers sur le comportement de populations dont ils se moquent éperdument.
Quand je me demande comment on en est arrivé là, je ne peux m’empêcher de faire le rapprochement avec les modes d’actions du système néolibéral qui domine aujourd’hui toutes les relations dans le monde. L’anonymat, comme c’est étrange, y a une place prépondérante.
Comme au sein des réseaux sociaux, dans la sphère de liberté la plus totale dont se réclame ce système, des décisions qui engagent la vie de chacun sont prises par des conseils d’administrations et des gens sans visages, élus par personne, légitimes en rien, indifférents à tout ce qui n’est pas dividendes.
Enfermés en sécurité au sommet de leurs gratte-ciels ou dans la tiédeur de leurs clubs fermés, ils imposent aux peuples une violence en tous points identique à celle qui submerge les réseaux sociaux eux-mêmes créatures d’un système politico-économique qui prospère sur les diversions offertes par les rumeurs, les fake-news et la transformation de toute tentative d’action collective en une multitude d’affrontements entre individus.
Échec et mat dans nos vies et sur les réseaux, sans même savoir contre qui on joue réellement.
La solution est politique, uniquement politique, elle repose sur une première étape, passage obligé impératif vers toute autre réforme : l’affirmation d’un nouveau courage, politique lui aussi, fondé sur des institutions à créer, s’opposant à l’incrustation et à la corruption des élus et permettant le contrôle de leur action par ceux qui les ont portés momentanément au pouvoir. Sinon, rien.
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