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Source : CNIL
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La science-fiction, que ce soit littérature, cinéma, bandes dessinées, a toujours été considérée par ceux qui ne l’ignorent pas purement et simplement, comme un sous-genre à part, refuge des adolescents boutonneux et autres adultes immatures. Un pur produit de la pop culture.
Mais essayez donc de gratter sous la surface et vous découvrirez que le vocable recouvre une multitude de réalités, de tendances, d’écoles, d’approches, à tel point, lorsqu’on en a fait le tour, qu’il apparait plus judicieux d’oser prétendre que la littérature pure et dure n’en est aussi qu’un sous-genre. Et ainsi renverser la table, quitte à se faire étriper par un cortège d’inquisiteurs prêts à excommunier tout ce qui pourrait menacer leur ordre établi. Mais poursuivons : le vocable, science-fiction, ne me satisfait pas trop car il est limitatif en lui-même. Je parle ici d’une littérature de l’imaginaire débridé, partant des contes et légendes et allant au-delà des étoiles en passant par l’utopie et les mondes virtuels, du Seigneur des Anneaux à Dune en passant par Hypérion, de Harry Potter aux Chroniques Martiennes en passant par Dracula, des Montagnes Hallucinées à Robur le Conquérant en passant par la Guerre des Mondes ! Entre bien d’autres. Elle couvre ainsi les mille et une réalités des passions humaines comme l’œuvre d’une sorte de Shakespeare, élargie et déclinée à l’ensemble non fini de mondes, allant du réel à l’imaginaire total. Si elle sert parfois de décors au-delà de l’exotique pour des récits autrement anodins sans un tel artifice, elle crée des contextes qui participent le plus souvent à forcer le trait des causes et des conséquences. Elle sert ainsi les idées véhiculées par le texte en les montrant sous divers angles inhabituels dévoilant des perspectives impossibles mais étonnamment éclairantes. Aussi faut-il ne pas en avoir peur et apprécier sans état d’âme ce rôle de serviteur du récit, de rehausseur de goût. Évidement cette large ouverture vers l’imaginaire se prête plus aux récits initiatiques ou utopiques qu’aux confessions nombrilistes, encore que ! Bien sûr, ce qu’on raconte dans ses décors ne se réalisera pas forcément, il ne s’agit pas de jouer à Madame Soleil ! L’idée qu’on se faisait de l’an 2000 lorsque j’étais gamin n’avait pas grand-chose à voir avec la réalité une fois venue ! Pas de voitures volantes, ni de martiens dans nos rues ! Et l’humanité toujours clouée au sol à quelques veinards près, toujours soumise aux mêmes turpitudes ! Un bon dessin étant souvent préférable à une longue explication, la bande dessinée offre aussi des mises en scènes sidérantes. Les lecteurs de Valerian et Laureline, aventuriers très politiques, se souviennent-ils peut-être des taxis volants évitant les traders suicidaires victimes d’un krach cosmique, vérifiant ainsi que les lois de la gravitation sont plus immuables que celles du marché ! Cette manière peu académique d’approcher les idées les plus ardues peut paraitre légère à certains mais son charme permet à d’autres de participer à cette fête de l’esprit sans crainte en s’affranchissant de l’aspect rébarbatif qu’elles revêtent habituellement. Mieux encore, elle permet à ceux qui ne sont pas issus de cénacles par eux intouchables pour cause d’éducation, d’origine, de classe ou autre, etc., d’aborder sans crainte l’essence du savoir par des voies détournées de l’académisme dominant et de s’en imprégner pour mieux comprendre le monde ainsi mis en valeur sous des angles et éclairages originaux. Par cette multitude d’approches, elle est un merveilleux rempart contre dogmatisme et fanatisme, une alliée précieuse de la pensée vivante. |
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