Si vous ne changez pas les paramètres de votre navigateur, vous êtes d'accord. En savoir plus
Un cookie est une information déposée sur votre disque dur par le serveur du site que vous visitez.
Il contient plusieurs données :
Ces informations sont parfois stockées sur votre ordinateur dans un simple fichier texte auquel un serveur accède pour lire et enregistrer des informations.
Les cookies ont différentes fonctions. Ils peuvent permettre à celui qui l'a déposé de reconnaître un internaute, d'une visite à une autre, grâce à un identifiant unique.
Certains cookies peuvent aussi être utilisés pour stocker le contenu d'un panier d'achat, d'autres pour enregistrer les paramètres de langue d'un site, d'autres encore pour faire de la publicité ciblée.
La réglementation prévoit que les sites internet doivent recueillir votre consentement avant le dépôt de ces cookies, vous indiquer à quoi ils servent et comment vous pouvez vous y opposer. En pratique, un message doit apparaître quand vous vous connectez au site pour la première fois pour vous indiquer comment accepter ou au contraire refuser les cookies.
Vous trouverez des conseils pour installer des outils vous permettant de bloquer certains cookies lors de votre navigation. Pour les professionnels, nous proposons des fiches pratiques pour qu'ils puissent respecter leurs obligations légales.
Les experts de la CNIL ont développé un outil que vous pouvez installer en quelques clics qui s'appelle CookieViz. Il vous permettra de visualiser en temps réel l'ampleur du phénomène des cookies ainsi que le nombre impressionnant d'acteurs qui interviennent pour analyser votre navigation.
Source : CNIL
Bienvenue,
Invité
|
Ce mot, communautarisme, est devenu familier à notre langage. En gros, il désigne le repliement d’un groupe de gens autour de valeurs qui leur sont propres, religion, tradition, origines, genre, etc., et qu’ils jugent supérieures aux lois de la République. Par conséquence, cette communauté aura tendance à s’isoler au sein de la société au point d’échanger avec elle à minima.
On peut gloser à l’infini sur ces fameuses conséquences, mais tel n’est pas mon propos, je cherche plutôt à savoir comment on en est arrivé là. A cette fin, je reviens sur l’idée que toute société humaine se structure en réponse à ce qui la menace, qu’en milieu hostile, le premier réflexe est le bastion ! Ainsi, s’étonner de l’apparition de communautés quasi fermées au sein de nos sociétés développées témoigne d’une forme d’inconscience ou de cécité qui en dit long sur notre aptitude à appréhender ce qui est étranger ou différent du courant majoritaire. Lorsqu’on vit au sein d’une société donnée, on n’a pas vocation à s’en détacher si on n’y est pas forcé, me semble-t-il. Et ce qui peut nous forcer à le faire, avant même les caractéristiques de notre propre individualité, relève plutôt d’un espace social délétère : déficit d’éducation, de tolérance, d’ouverture, de civilité, etc. Le communautarisme tel qu’il croit et embellit n’est que la réponse à notre incapacité d’admettre et de comprendre d’autres visions du monde que celle liée à notre histoire. Nous ne devons jamais perdre de vue que notre histoire est évolutive : si un de nos ancêtres revenait vivre parmi nous, nous le considérerions certainement comme un martien ! Comprenons donc que nous sommes tous les martiens des autres et que pour vivre ensemble et non pas chacun dans sa bulle, nous avons à faire l’effort d’aller vers eux. Un cadre sociétal idéal poserait les limites au-delà desquelles les forces centrifuges l’emporteraient sur la cohésion, une ligne rouge à ne pas dépasser, une règle à ne pas outrepasser, valable si et seulement si tous les membres de la société s’y conforment également. En effet, la première cohésion sociale est celle du respect de ses règles structurelles vers lesquelles tout le monde doit faire un pas, à l’encontre de toute autre influence. La société française est par construction une société ouverte apte à digérer toutes les aspirations de ses membres pourvu qu’ils en comprennent les attendus mais certainement pas une société de juxtaposition de sous-sociétés étanches. C’est un arbre aux branches feuillues, mais certainement pas une mosaïque fragile. Alors, soyons curieux, allons vers ceux qui ne sont pas comme nous bien qu’ils vivent parmi nous, invitons-les à nous rencontrer dans le partage de valeurs communes et parlons de ce qui nous distingue comme de richesses telles qu’il faudra bien du temps autour d’une bonne table pour en faire le tour ! |
|
|
J avais pris quelques lectures de retard. Merci Daniel de continuer de nous envoyer ces écris que je partage avec des ami(e)s proches, en n oubliant pas ton nom.
Martine Lapalus |
|
|
AlternativeS DémocratiqueS 2011-2024