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Source : CNIL
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Lorsqu’on tente de déceler les grandes lignes des politiques menées actuellement au plan sociétal, le mot qui revient sans cesse est « économies » !
En soi, s’il n’est pas pris au sens de la science inexacte qui tend à remplacer la politique, le terme n’est pas choquant dès qu’il s’agit de faire en sorte de mieux s’organiser, de moins gaspiller, d’être plus rigoureux pour que chaque centime puisse être utilisé à bon escient Hélas, il ne désigne que la fermeture des robinets budgétaires publics conformément au diktat de l’idéologie néolibérale dogmatique qui interdit toute pensée déviante à nos dirigeants. Enfermés dans des certitudes absurdes et confrontés de ce fait à des réalités sociales incontrôlables, ils n’ont plus que l’expédient illusoire des économies à tous crins pour tenter de sauver la face puis de les justifier en dressant les citoyens floués les uns contre les autres sans jamais évoquer ceux qui en profitent sournoisement in fine. Mais aujourd’hui, la pression sociale est tellement montée et les budgets ont été tellement rognés qu’il n’y a plus la moindre marge de manœuvre. Même la presse aux ordres des multinationales commence à beaucoup en parler dans ses colonnes, certes de façon factuelle et pour dénoncer des boucs émissaires : c’est le signe que le malaise est tel qu’il inquiète même les profiteurs. Peut-être commencent-ils à comprendre qu’il n’y aura bientôt plus rien à piller, ni personne ! Mais dépassons ce constat amer en nous demandant pourquoi faut-il toujours faire plus d’économies alors que nul ne constate par ailleurs les éventuels bienfaits induits d’une toute aussi éventuelle redistribution vers des besoins plus urgents. Car s’il y a bien redistribution, elle ne profite pas à la société toute entière mais aux plus riches dont les fortunes obéissent aux lois de la gravitation universelle et attirent en croissant toujours plus de richesses On ne dira jamais assez que ce phénomène de concentration des richesses cause en même temps une immobilisation de fonds colossaux qui doivent rester disponibles pour encore d’autres prédations, ceci au détriment de la circulation des richesses caractéristiques des économies capitalistes de marché. En bons capitalistes, nous devrons hurler à la mort et exiger un peu d’Etat et de politique dans ce foutoir pour mater les pillards et limiter ces abus qui menacent le cœur du système. Je dis bien mater, car il ne s’agit plus de les chasser pour qu’ils aillent piller ailleurs : il n’y a plus d’ailleurs, toute la planète est touchée par cette cupidité sans freins. Commençons par refuser toutes notions d’économies qui ne soient pas préalables à redistribution vers des secteurs plus défavorisés, par exiger impôts et taxes sur tous les mouvements de capitaux déconnectés de la réalité, par élire pour un mandat unique des gens que l’usure du pouvoir ne poussera plus vers la corruption et l’inféodation aux puissances d’argent. |
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