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Source : CNIL
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A l’occasion du cinquantième anniversaire de l’alunissage de Neil Armstrong et Edwin « Buzz » Aldrin, le 21 juillet 1969, Arte vient de diffuser une série de documentaires retraçant la course à la Lune initiée par le président Kennedy au début des années soixante au moment où le monde partagé en deux par la guerre froide avait bien besoin de s’extirper de ce cauchemar potentiel.
Le rappel méticuleux des innombrables difficultés de toutes sortes à surmonter pour arriver à se poser sur la Lune et les solutions qui y ont été apportées avec les moyens de l’époque, met en lumière assez cruellement pour nous l’immense pouvoir de l’intelligence collective dédiée à un objectif clair. Il y a un certain nombre d’année ici même, je m’étais inquiété de comprendre pourquoi on ne savait plus faire des choses compliquées avec simplicité. Cela ne s’est pas arrangé depuis et je ne voudrais pas radoter sur les scandales du F-35, avion miracle en panne, du ravitailleur en vol KC-46 ou comment faire moins bien qu’il y a cinquante ans, sans parler des errements autour de nouvelles générations de centrales nucléaires qui à ce jour produisent surtout des pertes d’exploitation. Je crois que la réponse est toute simple, contenue dans ce que je dis plus haut. Durant la décennie soixante, les mentalités étaient bien différentes des nôtres. Dans un monde inquiétant coupé en deux parties à priori irréconciliables, il était question de se défendre pour survivre ou à tout le moins de montrer à l’adversaire qu’on était plus fort que lui, d’où les défis souvent insensés dans lesquels on se lançait crânement en dépit des risques d’échecs. La motivation était telle que pour rester dans le domaine des choses du ciel, on a été capable bien plus rapidement qu’aujourd’hui, d’imaginer, de calculer et de construire des engins tels que le SR-71 Blackbird, avion tout en titane, volant plus vite et plus haut que les missiles adverses, que Concorde semant, lui, ses concurrents sur l’Atlantique ou encore le fameux tandem Saturn V/Apollo qui n’a jamais failli une seule fois à emmener des hommes vers la Lune ! Tout cela à la règle à calcul et à la planche à dessin ! Imaginons de quoi nos anciens auraient été capables s’ils avaient disposé de nos ordinateurs ! Aujourd’hui, malgré les immenses progrès accomplis par les sciences et techniques, on ne sait visiblement plus faire de la même manière car en fait, on travaille surtout à faire de l’argent, ce qui ne fait rêver que ceux qui l’accaparent et cauchemarder ceux qui en cherchent d’abord pour faire leur travail et en vivre. Les grands projets des années soixante étaient soutenus par un consentement social que nous ne trouvons plus aujourd’hui faute d’objectifs collectifs capables de faire rêver le plus grand nombre. On préfère se gaver en vain de télé-réalité ou vivre des aventures virtuelles sur les réseaux sociaux. Paradoxalement, si on en revient à la conquête spatiale, elle semble aujourd’hui bien relancée par les milliardaires libertariens de la Silicon Valley passés maitres en matière d’accaparement de richesses et disposant tous de la puissance d’un état. Ils insufflent leur motivation à fuir cette planète qu’ils ont tellement pillée à l’ensemble de leurs équipes subjuguées par cette course égoïste à la surhumanité en les persuadant qu’elles pourront aussi en profiter ! Et ça marche car on retrouve l’efficacité perdue par les grands programmes menés sans vision. Les astronautes d’Apollo XI sont allés sur la Lune au nom de l’humanité en surfant sur une vague d’intelligence collective, les prochains iront au nom d’un milliardaire transhumaniste et de sa quête solitaire. Le réveil sera cruel. Après moi le déluge, je suis déjà passé à autre chose ! |
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super...j'ai suivi les émissions, et c'est tout à fait ça, un émerveillement collectif dont on n'est plus capable...
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