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Source : CNIL
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Dans ces lieux, j’évoque souvent le recours systématique à la polémique dans la vie de la cité en regrettant que l’opposition entre radicalité et modération demeure à sens unique (cf. Radicaux et modérés du 04 mai 2019).
La chose n’est pas seulement le fruit de notre esprit national bien symbolisé par le coq. Portant quelqu’intérêt à l’actualité internationale, je constate qu’il en est de même partout, la simple exposition d’une idée, quelle qu’elle soit, allume aussitôt une tempête de feu dont seule une nouvelle polémique peut venir à bout. La victime première de ces désastres est la pensée. Je me demande même si, dans leur puissance immanente, nos sociétés ne nous poussent-elles pas à nous comporter ainsi pour combattre tout ce qui pourrait menacer leur raison d’être et leur structure. Nous sommes tous complices de cette inclination à nous replier sans esprit de recul sur nos arguments érigés en lois universelles sans voir à quel point nous nous privons des richesses de la confrontation et de la remise en question. De la disputation ! Il nous semble impossible d’admettre d’autres idées comme meilleures que les nôtres sans ressentir cela comme une agression et une atteinte à notre intégrité. Les systèmes de pensées caractérisant la vie sociale et politique favorisent infiniment ces blocages depuis toujours, notre époque en rajoutant une bonne couche avec l’individualisme suppuré par l’idéologie ultralibérale qui transforme chacun de nous en prêtre unique d’une vérité révélée à soi seul et jalousement défendue par indifférence à toute autre. Dans ces conditions, essayer de dialoguer revient à nier la gravitation en sautant du balcon ! Affirmer ne pas vouloir discuter parce que les autres n’écoutent pas et ne tiennent aucun compte des avis contraires aux leurs est pour moi une imposture, un paravent derrière lequel on dissimule la même attitude de va-t’en guerre. Il est vrai que le terme polémique ramène à ce qui concerne la guerre où la discussion se réduit à des échanges de coups de feu. La victime seconde de ces désastres est l’intérêt général. Dans un tel contexte, les intérêts privés triomphent de l’intérêt général dans une débauche de blocage général et d’autisme sociétal. Pour en finir en revenant à la réalité du moment, comment ne pas désespérer devant le cirque politico-médiatique autour de Nathalie Loiseau et de ses engagements de jeunesse qui permettent de ne surtout pas parler des enjeux liés aux prochaines élections européennes ou devant le nième épisode du dialogue de sourd entre les Gilets Jaunes et le gouvernement ! Comment ne pas baisser les bras en observant l’acharnement des « observateurs » de toutes natures à dénicher les moindres peccadilles dans les pédigrées de ceux qui développent des arguments difficiles à contrer ou dont la mise en lumière dérange. Tout ce brassage de fange étant bien sûr phénoménalement amplifié par le canal du côté obscur des réseaux asociaux. Il est question à présent de se faire violence, de se mettre en danger en osant écouter ce que les autres ont à dire pour enfin constater à quel point la distance qui nous en sépare est aussi ridicule que de s’arc-bouter sur des idées n’ayant d’autres force que d’être les nôtres Courage, il y a toujours de l’espoir …. |
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