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Source : CNIL

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SUJET : Les intermédiaires

Les intermédiaires 08 Sep 2018 18:34 #1859

Le moteur du capitalisme est le conflit entre les possesseurs des moyens de production et les travailleurs, disposant du temps nécessaire pour les animer.
Cela parait parfaitement clair. Il semble même qu’avec quelques robustes réglages d’origine étatique, ce système puisse fonctionner sans trop léser ni les uns ni les autres.
Mais l’intelligence humaine shootée à la cupidité a ceci de particulier qu’elle excelle à dénicher des failles dans les dispositifs les plus simples. La petite zone d’action où se dispute le partage de la plus-value dégagée par le travail a vite attiré l’attention d’aigrefins de tous ordres.
Nous savons tous que le travail doit être organisé pour gagner en efficacité et en efficience. Des gens non directement impliqués dans le processus de création de valeur mais qui œuvrent en facilitateurs à son amélioration se voient logiquement concernés par le partage de la plus-value.
Jusqu’à un certain point cependant, lorsque ce rôle s’éloigne de la création de valeur pour migrer vers son débouché naturel, le marché régit par les lois de l’offre et de la demande. Là, tout peut déraper, la décence commune étant de peu de poids face à la cupidité opportuniste.
Si celui qui se place entre le producteur et le consommateur facilite au premier degré la circulation des richesses pour le plus grand bien du système capitaliste, il peut et ne se prive pas au second degré de confisquer l’initiative des échanges en dérivant petit à petit une part croissante de la richesse sous prétexte des fluctuations de l’offre et de la demande, qu’ils tendent à contrôler. Ce qui prévaut ici est de savoir où, quand et comment les choses doivent se passer !
Ceux qui font le lien entre les gens sont à priori célébrés dans nos sociétés, comme l’huile dans les rouages, comme des artificiers désamorçant les conflits, apaisant ainsi les relations sociales dans l’intérêt général.
Cet état de fait transposé dans l’espace du marché qui n’est pas société, lui, et dont l’intérêt n’a rien de général, permet aux petits malins d’organiser dans l’indifférence aveugle de leurs victimes, d’immenses détournements de richesse appauvrissant l’ensemble de ceux qui produisent.
C’est ainsi que des maraichers voient leurs tomates achetées au kilo 0,50€ par des intermédiaires rompu au chantage du moins disant, vendues 5€ au consommateur !
Ou les hôteliers et les chauffeurs de taxi qui se heurtent désormais à des entités intermédiaires mettant en lien direct le producteur du service et le client, menaçant de mort ces professions en contournant les règlements qui les protégeaient des abus.
Les exemples ne manquent pas de la confiscation d’une part de plus en plus importante des richesses produites par les intermédiaires pourtant indispensables à la circulation des marchandises dans une société mondialisée, mais dont les appétits tardent à être réfrénés justement parce que la puissance acquise au détriment des autres acteurs les rends presque intouchables.
On n’a pas voulu voir que la maitrise de l’information dans le champ immense du monde .était devenue la clé du pouvoir. Plus besoin de posséder des moyens de productions hors de prix, seule suffit la matière grise et l’absence totale de scrupules.
Nourris de corruption, de chantage à l’emploi, de défiscalisation et de juridisme forcené, ces intermédiaires ont changé d’échelle et écrasé ceux qu’ils reliaient au point d’échapper à tout contrôle, des gens, des capitalistes industriels, même hélas des états et dont certains, tentaculaires, les ont même dépassé en puissance et en pouvoir !
Le combat premier, unissant dans une alliance objective les travailleurs, les capitalistes industriels et les états, est de mater ces intermédiaires et de mettre fin à leur domination indue en posant des limites à leur taille, à leur voracité et à leur impunité, sans faire l’économie d’une vigilance constante et sourcilleuse, sous peine de voir nos sociétés humaines transformées sans retour en marché et ceux qui les constituent, en marchandises. A cette échelle, c’est de la thermodynamique : le laisser-faire nous emmène au chaos, mais le contrôle du système nécessite beaucoup d’énergie qu’il faut accepter de dépenser pour le bien commun.
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