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Source : CNIL
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La société globale dans laquelle nous évoluons, notre création, m’inquiète beaucoup sous ses apparences dominatrices aux perspectives éternelles.
Nos ancêtres d’avant le néolithique se déplaçaient sans cesse sur un terrain avare poussés par la nécessité de recueillir de quoi subsister jour après jour. Les empires se succédant sur tous les continents avaient tous un souci sociétal de s’organiser tant bien que mal afin de limiter le danger existentiel des disettes dégénérant en famines. Jusqu’à parvenir à une organisation telle que les zones épargnées par les convulsions guerrières ne soient plus soumises aux risques de pénuries. Ça, c’était avant l’explosion de l’économie libérale fondée sur un modèle bien différent, qui favorise avant toute chose la production dans les pays pauvres et la consommation dans les pays riches, l’écart de valeurs étant bien entendu encaissé par ceux qui mènent la barque. Si on soulève le capot, on constate de suite que tout ce micmac est fondé sur une frénésie de transports en tous genres, organisé par un réseau tentaculaire de communications du même tonneau et animé par une débauche de propagande consumériste le tout profitant de la débauche inconséquente des ressources énergétiques dont l’épuisement prochain ne semble pas émouvoir grand monde. Sous le capot, je vois surtout une très grande fragilité de réseaux qui peuvent être perturbés de mille façons par les turpitudes humaines et les soubresauts naturels et climatiques. Quelles seront les conséquences d’une éventuelle interruption des transports de masse sur des pays qui ont abandonné leur agriculture au profit d’importations plus juteuses pour certains, comment pourront travailler des gens vivant à cinquante kilomètres de leur lieu de vie, que deviendra le savoir accumulé depuis des siècles lorsque les réseaux en faillites ne donneront plus les réponses que nous n’avons pas pris la peine d’apprendre tant il est facile de cliquer sur son écran ? Que deviendra l’humanisme face au retour du besoin vital immédiat ? Suis-je pessimiste ? Oiseau de mauvais augure ? Non, simplement préoccupé de nous voir rendus si vulnérables par le mode de vie imposé du système libéral. Echanger avec la Terre entière, c’est superbe, mais pas dans ces conditions de vision à court terme où la vitesse est érigée en principe majeur, l’accaparement des richesses par certains ne pouvant mener qu’à la ruine de tous lorsque la coupe sera vide. Que je sache, nous n’avons pas encore – si c’est possible un jour – inventé la possibilité de quitter notre tout petit monde pour aller en piller d’autres lorsque celui-ci sera détruit. Notre action politique, quelle que soit sa forme, doit s’opposer à ces dérives avant qu’il ne soit trop tard, nous devons surmonter nos querelles ridicules et nous montrer dignes de l’enjeu sous peine de disparaitre au bout de quelques millénaires de domination sans partage d’une planète dont les dinosaures eux-mêmes, après des millions d’années de règne, ne sont pas venus à bout ! |
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AlternativeS DémocratiqueS 2011-2024