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Source : CNIL
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La pression caritative baisse avec la fin des Fêtes de fin d’année. Cette année encore, combien de mails, de courriers, d’appels téléphoniques du bout du monde, de visites inopinées malgré le code sur la porte, pour nous demander d’abonder les associations qui luttent contre la misère montante.
Noble cause s’il en est. Les appels à la charité, à l’humanité et à la solidarité des gens pour soulager les plus malheureux ont toujours existé dans la plupart des sociétés humaines. Nous vivons cependant depuis quelques années une accélération en quantité et en intensité. Nous en sommes à hésiter pour choisir entre les sollicitations. Je trouve que cela ressemble de plus en plus aux appels à des financements participatifs, très en vogue aujourd’hui. Mais je ne pense pas que cela soit un progrès. Ce canal de charité participative permet à chacun de choisir là où il veut faire effort, en fonction de ses convictions, de son ressenti, du charme de l’interlocuteur ou du temps qu’il fait. Autant cela me parait anodin lorsqu’on veut aider des rockers à financer leur premier passage en studio, autant cela me parait inéquitable en matière d’aide humanitaire. La notion de choix me gêne au sens ou ce qui est favorisé n’est que ce qui parait le plus sexy à chacun pour des raisons pas toujours claires… entrainant de profonds déséquilibres dans la répartition de l’aide. Mais ce n’est pas le plus grave à mes yeux. Le transfert de plus en plus important de l’aide venant de notre société vers celle venant d’individus au travers d’associations, trahis le désengagement public en faveur du privé dans le domaine sensible de la solidarité et de la fraternité découlant de la cohésion sociale. Une société dans laquelle certains sont obligés d’avoir recours à des associations caritatives pour se nourrir, se loger, se soigner, file du mauvais coton en oubliant sa raison d’être : protéger ceux qui la composent. Le libéralisme sauvage et son enfant, l’individualisme forcené tendent à nous convaincre que le grand marché libre forme société. C’est un mensonge éhonté, ce qui alimente la cohésion sociale échappe au mercantilisme. La répartition équitable de l’aide au-delà d’approches partisanes ou de convenances personnelles ne peut pas être sous-traitée, c’est un pouvoir régalien comme la défense ou la justice. De plus, on observe que la plupart des associations concernées sont animées par des retraités qui y trouvent une nouvelle socialisation et une capacité à peser sur le monde. Pour le plus grand bénéfice de notre société, il serait bon que ces salariés à vie par la société puissent agir en toute équité suivant des règles collectives conformes aux principes de la république, n’oubliant personne, brisant les barrières de toutes sortes, de classe, d’origine, de religion, etc. L’aide aux plus démunis doit être considérée au niveau de la société et de sa forme légale, l’état, s’appuyant sur les citoyens pouvant donner un peu de leur temps, en contenant efficacement les forces destructrices des communautarismes et autres particularismes. |
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