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Source : CNIL
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Le jeu des chaises musicales, vous connaissez ? Une chaise de moins que de participants.
Et la patate chaude, qu’il faut se passer au plus vite pour ne pas se bruler, tant pis pour le dernier ? C’est l’impression que me donnent les politiques migratoires des pays développés. Le Royaume Uni sous-traite la gestion du flux à la France, à Calais. La France ne fait pas mieux avec l’Italie à Vintimille. Ne parlons pas de la frontière entre Serbie et Hongrie. Coté immigrés : après avoir échappé au pire dans le désert, sur la mer, aux mafias et autres salopards opportunistes, se fracasser sur un mur de barbelés et de règles kafkaïennes, subir l’indifférence hostile de populations chez lesquelles on est pas les bienvenus. Tout le monde botte en touche. Le rêve est de sous-traiter ce problème, de l’externaliser. D’où prolifération d’ONG, certaines prospérant dans ce non-droit, d’autre heureusement secourant et réconfortant, le tout dans un désordre total et sans que n’émerge la moindre politique coordonnée et pérenne. Un malaise généralisé s’installe dès qu’on aborde ce sujet brûlant. Car il semble impossible de construire une solution simple à mettre en œuvre et surtout à faire durer. Ce qui pousse les gens à quitter leur pays, la guerre, la misère, nous l’avons connu en Europe par le passé. Notre histoire est faite de ces mouvements de populations, notre propre population s’est construite avec eux. Ce qui caractérise notre époque est l’impuissance politique à limiter le phénomène et surtout à s’attaquer ses causes. Sans vouloir refaire l’histoire, j’en viens à repenser au fameux Plan Marshall proposé après la seconde guerre mondiale par les américains aux pays ravagés par ce conflit épouvantable. On peut gloser à l’infini sur cette générosité : impérialisme américain, ouverture de marché artificiels pour nourrir l’industrie américaine, manœuvre pour empêcher les pays ruinés de passer dans le camp communiste, j’en passe et des pires. Mais si on creuse un peu, on tombe sur les fondamentaux : après que la guerre se soit terminée en force, des moyens ont été mis à disposition des populations pour se reconstruire un cadre de vie et surtout un avenir plus serein que ce qu’ils venaient de vivre durant des années. La fin de la violence permanente et des moyens pour rester chez soi : les immigrants d’aujourd’hui ne demandent pas mieux et le monde est largement assez riche pour le leur permettre. Reste à dénicher la denrée la plus rare qui soit, le carburant indispensable : le courage politique. |
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