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Source : CNIL
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La presse rapporte régulièrement des faits graves commis dans certaines entreprises par le biais d’une gestion du personnel pour le moins brutale.
Régulièrement, on peut lire des articles documentés sur les exactions des petits chefs et autres managers aux dents longues prêts à tout pour mater les malheureux placés sous leurs ordres. Il en ressort l’impression que les conditions de travail se durcissent de plus en plus, que c’était mieux avant. Ce n’est pas aussi simple en fait. Il y a belle lurette que les salariés sont l’objet de pressions, harcèlements, voire menaces sur leurs lieux de travail. Leur forme et leur intensité varie d’une entreprise à l’autre. Le premier paramètre est la personnalité du patron : la compagnie à la gueule de son capitaine dit-on dans l’armée. On peut généraliser. Pour tout un tas de raisons, un affreux jojo aura des employés affreux jojo, un type charmant aura des employés sereins et souriants. Le second paramètre est l’organisation hiérarchique qui permet à certains, planqués dans ses branches obscures, de mener une guerre personnelle contre tous ceux qui peuvent les menacer. Le troisième paramètre est la pression concurrentielle externe qui descend les échelons jusqu’aux derniers, ceux qui ont le dos au mur et qui n’ont plus personne à qui passer la patate chaude. Le quatrième paramètre est la volonté délibérée de ne considérer les salariés que comme des profiteurs fainéants et dissimulateurs qu’il faut pressurer sans cesse pour les motiver. A l’aune de ces paramètres aux pourcentages variables, on peut mesurer l’ambiance de travail d’une entreprise. Si on interroge les différents protagonistes, on s’aperçoit vite que tout le monde a raison dans un réseau complexe de relations humaines dépendant des conditions de température et de pression ! Mais y a-t-il une fatalité à ce que les relations de travail soient le plus souvent rugueuses ? Oui. Elle se trouve au cœur du fonctionnement du capitalisme : c’est le rapport de force entre celui qui fournit les moyens de production (dans ce cas le patron) et ceux qui lui vendent leur temps pour les actionner. De là nait la plus-value. La lutte est inégale entre ceux qui veulent toujours plus de profit et ceux qui veulent se ménager pour durer. Dans ce système, quel que soit l’état d’esprit des protagonistes, on en arrive toujours là car ceux qui vendent leur temps sont la seule variable d’ajustement. Le management est donc directement dépendant de ce conflit permanent, son durcissement est inéluctable, surtout dans un monde d’individualistes repliés sur eux-mêmes et oublieux de la puissance qu’ils représenteraient s’ils s’unissaient pour résister. |
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Le facteur humain a certainement son importance, mais comme tu le dis dans ta conclusion, même un patron philanthrope ne peut pas protéger ses salariés. C'est toujours la même histoire, le type 'bien' a beau limiter la journée de ses employés à 8h heures, si ses concurrents ne le font pas, il n'a aucune chance de s'en sortir. Pire, ses employés eux-mêmes risquent d'en profiter pour faire des extras ailleurs. Pas forcément parce qu'ils sont avides, juste parce que le prix du marché les y obligerait, dans la mesure où le salaire-horaire de base est calculé sur une journée de 10h - eux qui ne font plus que 8h n'ont plus de quoi subsister.
Ca, c'est une historiette racontée par Marx (et ce n'est pas juste de la spéculation, ce sont des faits qu'il rapporte et qui se sont produits en Angleterre à son époque). Et si on pense que ce ne sont que des vieilleries, il n'y a qu'à jeter un coup d'oeil à ce qu'il se passe actuellement. L'ubérisation a beau avoir un nom tout neuf, elle repose exactement sur ce principe. |
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Dernière édition: 03 Jui 2017 17:46 par Adrien Gautier.
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