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Source : CNIL
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Nous nous intéressons beaucoup à la notion de salaire à vie défendue notamment par Bernard Friot.
Mais avant cela, notre préoccupation majeure est la recherche des moyens d’échapper aux conséquences bien connues du capitalisme exacerbées aujourd’hui par le libéralisme triomphant. Comment échapper au pouvoir des vainqueurs de la lutte des classes ? Ah, vous ne vous étiez pas rendu compte que les individus qui possèdent les moyens de production avaient fini par l’emporter sur ceux qui les animent ? Pas étonnant, cette victoire (1989, cela ne vous dis rien ?) a tellement bien été présentée que quelques années plus tard, nous avons tous oublié l’autre alternative en lice alors (même si ce n’était pas une sinécure), au point de tenir le système libéral comme une évidence divine aux dogmes intangibles et à la réalité éternelle. Le libéralisme s’enracine dans le capitalisme dont il est une forme extrême au point d’échapper à ses mécanismes intimes. Il apparait que la seule manière de lui opposer une alternative viable est de proposer un modèle de société échappant aux ressorts du capitalisme tels que décrits par Marx. Le but du capitaliste est de s’emparer d’un maximum de plus-value en pesant sur le seul paramètre offrant un peu de flexibilité : le travailleur qui vend sa seule richesse, son temps. Plus la position de l’un est dominante, plus la position de l’autre est intenable. L’un tient l’autre par le chantage permanent à l’emploi, à la hauteur de la rémunération et autres fourches caudines. L’histoire a montré qu’il était impossible de lutter contre cette opposition tant la cupidité est un moteur puissant. Reste alors à supprimer ce rapport de force déséquilibré en socialisant les salaires. Séduisante en soi, cette approche riche en développements de toutes sortes, est en fait une véritable révolution sociale qui devra bénéficier d’un engagement total de la société qui voudra le mettre en place. Elle devra lutter contre le monde entier inféodé au capitalisme, contre les plus riches qui prendront cela à juste titre, comme une attaque frontale, et contre les gens qui sentiront confusément s’éloigner les rêves de fortune dont la propagande nous imprègne pour occulter le pillage dont ils sont l’objet. Mais faut-il pour autant renoncer ? Certainement pas : le mal qui ronge notre société, tellement étendu et imbriqué en elle, ne pourra être vaincu que par une attaque systémique ! La notion de salaire à vie et tout ce qu’elle implique est bel et bien une attaque systémique. |
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