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Source : CNIL

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SUJET : Acceptation

Acceptation 05 Avr 2017 16:51 #1719

Je suis interloqué pour le moins par le déroulement de la campagne présidentielle. J’espère ne pas être le seul. Car au-delà de la constitution des programmes de chaque candidats dans lesquels nul espoir de sortie de galère n’est permis vu le carcan libéral qui les étouffent, d’autres constats m’interpellent.
Le plus choquant pour moi est l’aveuglement de militants qui s’obstinent à soutenir certains candidats dont le moins qu’on puisse dire est qu’ils se moquent d’eux dans les grandes largeurs !
Parmi ces militants, beaucoup sont socialement marqués par une morale et une éthique revendiquées, les posant en gardien de la vertu républicaine sans parler pour certains, de valeurs religieuses plutôt rigides et intransigeantes.
Comment peuvent-ils soutenir en connaissance de cause des gens qui violent sans vergogne tous ces beaux principes de vie ? Vivent-ils dans un monde à deux niveaux, aux lois différentes suivant qu’on est riche et puissant ou pauvre et sans pouvoir ?
Cet aveuglement est la conséquence d’arrangements pervers avec leur conscience, qu’ils paieront en insatisfaction, en amertume, en honte.
Le fond du problème est l’acceptation. La question est l’acceptation.
Comment peut-on accepter l’inacceptable en dépit de ses propres convictions, de ses principes, de ses croyances ?
Comment peut-on accepter de se tromper soi-même et de placer sa confiance en une personne qui en est totalement indigne ?
Par quel miracle à rebours peut-on accepter de se livrer ainsi pieds et poings liés à une démarche entachée de tromperies ?
Quelle malhonnêteté intellectuelle peut-elle pousser des individus moralement structurés à tout renier pour suivre un de ces bandits qu’ils avaient pour habitude de combattre avec la dernière énergie ?
Et pour les citoyens de ce pays, quel crédit accorderont-ils à celle ou celui qui pourrait être élu malgré une telle évidence de malhonnêteté ? Quelle confiance pourraient-ils avoir en ceux qui auraient permis un tel résultat au mépris de toute dignité ?
On parle souvent de perte de cohésion sociale à propos de notre société : ici, nous passons aux actes ! Les citoyens devront globalement accepter de suivre ce choix imposé par cette indécence si familière pour qui se vautre sans état d’âme dans l’idéologie libérale individualiste et soumise à l’attrait du profit.

Acceptation 05 Avr 2017 21:11 #1720

Il est hélas bien tard pour s'indigner. Il ne reste qu'à voter pour le moins pire. Quelqu'un a une idée ?
  • Bourau Florence
  • Portrait de Bourau Florence

Acceptation 06 Avr 2017 07:10 #1721

Il faut bien malgré tout voter, pour le moins pire ? le plus proche de ses idées ? utile ?
Dans la dernière semaine peut-être que Hamon se rapprochera de Mélenchon (j'en doute).
Je fais parti du groupe d'appui de la France Insoumise de Mornant, je voterai Mélenchon et je souhaite que les sympathisants d' AlternativeS DémocratiqueS fassent de même.
Bien à vous.
  • Christian Gravelin
  • Portrait de Christian Gravelin

Acceptation 06 Avr 2017 09:00 #1722

Je crois que nous sommes face à une grande question, celle du pragmatisme en politique.
En effet, pour ce qui concerne cette élection, à part les candidats d’extrême-gauche, personne ne sort du référentiel libéral autour duquel tournent plus ou moins près tous les programmes.
Or ce référentiel impose intrinsèquement des solutions éculées et sans effet hors la pérennité du système en place, au mépris des besoins de la population dans son ensemble.
D’autre part, l’immobilisme, conséquence de cet état de fait, a poussé tous ceux qui se sont petit à petit senti très concrètement abandonnés de leurs élus, vers des opportunistes semblant offrir d’autres perspectives en cachant la noirceur de leurs desseins mais ayant l’attrait de la différence.
Au premier tour, si chacun vote en accord avec ses convictions et ses principes, il est certain qu’on sera condamné à un choix déchirant au second.
Si on vote plutôt avec un esprit manœuvrier, on peut se ménager un choix moins déchirant au second tour. Par pur pragmatisme.
Alors ? Quid de ses principes ou du pragmatisme ?
En considérant notre histoire politique des quarante dernières années, marquée par un recours de plus en plus systématique au pragmatisme, on ne peut que regretter l’immobilisme et la perte de valeurs qui en a découlé. Le pragmatisme, renforcé par le carriérisme, tue le courage politique.
Dans la situation actuelle aux perspectives inquiétantes, le pragmatisme me semble une lâcheté et je ne suis pas surpris de le voir mis en avant par nombre de politiques soucieux de leurs prés carrés quitte à froisser ce qui leur reste de convictions et de principes.
Je ne renoncerai donc pas à mes principes, d’autant plus facilement que vu mes convictions et quoi qu’il arrive, je devrai au second tour choisir entre rien, la peste où le choléra ! Et qui que soit élu, nous devrons continuer inlassablement à travailler à nos propositions hors du référentiel libéral et à les promouvoir parce que rien n’aura changé pour ceux qui attendent le plus.

Acceptation 25 Avr 2017 19:56 #1726

Je met un bémol sur ce que tu appelles pragmatisme. Qu'il soit utilisé comme argument dans la novlangue libérale sans doutes. Mais je ne pense pas que ce soit un problème fondamental.

Le pragmatisme peut très bien se faire contestataire et imaginatif. Par pragmatisme je peux dire « Notre système est à bout de souffle et un système à bout de souffle est dangereux pour sa population, je souhaite protéger cette population dont je fais parti. Donc il faut changer de système ». Et magie, le pragmatisme se fait révolutionnaire !

En revanche, la politique qui a pour rôle d'imaginer un avenir souhaitable pour ses citoyens n'existe plus dans les sphères du pouvoir. La politique est remplacée par une soumission au réel (à prendre ici dans un sens novlanguien), une réaction à l'immédiateté. Elle est dépourvue chez de nombreux représentants de vision d'avenir et d'imagination. C'est de ça je pense que souffre le monde des hommes politiques. Pas de pragmatisme car s'ils en avaient, ils ne guideraient pas les peuples et eux avec dans le chaos individualiste. Ils ont purement perdus la capacité d'imaginer que le monde puisse être différent. Ils ont oubliés ce que c'est que de faire de la politique.
  • Val
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Acceptation 26 Avr 2017 14:50 #1728

Qu’est-ce que le pragmatisme aujourd’hui ? Partons des définitions (suivant cnrtl.fr) :
- Philosophie : Doctrine qui prend pour critère de vérité d'une idée ou d'une théorie sa possibilité d'action sur le réel.
- Politique : Comportement, attitude intellectuelle ou politique, étude qui privilégie l'observation des faits par rapport à la théorie.
L’ennui c’est que dans le sens accordé par le système à ce mot, le réel est décrit par une théorie qui n’en est plus une mais est devenue à force de propagande et de lobbying, une vérité révélée incontestable : le libéralisme.
C’est un mot qui devra être démystifié dans notre dictionnaire toujours évolutif de la novlangue, dans le même chapitre que le principe de réalité !
Effectivement, si on parvient à s’extraire du référentiel libéral, le pragmatisme redevient ce qu’il n’aurait jamais dû cesser d’être.
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