Si vous ne changez pas les paramètres de votre navigateur, vous êtes d'accord. En savoir plus
Un cookie est une information déposée sur votre disque dur par le serveur du site que vous visitez.
Il contient plusieurs données :
Ces informations sont parfois stockées sur votre ordinateur dans un simple fichier texte auquel un serveur accède pour lire et enregistrer des informations.
Les cookies ont différentes fonctions. Ils peuvent permettre à celui qui l'a déposé de reconnaître un internaute, d'une visite à une autre, grâce à un identifiant unique.
Certains cookies peuvent aussi être utilisés pour stocker le contenu d'un panier d'achat, d'autres pour enregistrer les paramètres de langue d'un site, d'autres encore pour faire de la publicité ciblée.
La réglementation prévoit que les sites internet doivent recueillir votre consentement avant le dépôt de ces cookies, vous indiquer à quoi ils servent et comment vous pouvez vous y opposer. En pratique, un message doit apparaître quand vous vous connectez au site pour la première fois pour vous indiquer comment accepter ou au contraire refuser les cookies.
Vous trouverez des conseils pour installer des outils vous permettant de bloquer certains cookies lors de votre navigation. Pour les professionnels, nous proposons des fiches pratiques pour qu'ils puissent respecter leurs obligations légales.
Les experts de la CNIL ont développé un outil que vous pouvez installer en quelques clics qui s'appelle CookieViz. Il vous permettra de visualiser en temps réel l'ampleur du phénomène des cookies ainsi que le nombre impressionnant d'acteurs qui interviennent pour analyser votre navigation.
Source : CNIL
Bienvenue,
Invité
|
Avec à présent un peu de recul, que faut-il penser du système auto-entreprenariat et de son dérivé, l’ubérisation ?
Beaucoup se sont rués sur ces statuts nouveaux semble-t-il garants d’une grande liberté dans l’exercice d’un métier ou d’une activité rémunératrice. En effet qui ne rêve pas de gagner sa vie en s’exonérant autant que faire se peut des contraintes induites. Bosser chez soi ou dans sa voiture, s’arrêter chez le boucher au passage, s’occuper des gosses en échappant un peu à la nounou. Bosser durant son temps libre ! Le rêve pour qui a connu le regard inquisiteur du petit chef, la coexistence avec des collègues un peu limites ou des horaires qui vous forcent à patauger des heures dans les transports en commun ou les embouteillages. D’où une certaine ruée vers l’or. Qui comme toute ruée vers l’or s’est révélée une fois à la mine n’être qu’un leurre né d’un fantasme. Trop tard on découvre que la liberté tant vantée et rêvée camoufle réduction de la protection sociale, assujettissement à des donneurs d’ordres sans la moindre obligation envers vous que commerciale, incertitude permanente sur les revenus, sur l’emploi du temps. On se découvre taillable et corvéable à merci. Et trop tard, on comprend le machiavélisme du piège tendu, non seulement aux individus qui s’isolent volontairement de la protection du salariat, mais aussi à la société dont il sape les fondements en évacuant toute notion de solidarité, d’équité et de justice sociale au seul profit de la loi du marché. On se demande aussi mais bien tard comment est-il possible que des états à structure démocratique peuvent accepter et même promouvoir de tels systèmes contraires à tous leurs principes ! On se demande qui est complice de cette abomination et lorsqu’on discerne la vérité, le premier réflexe est de rejeter en bloc ceux qu’on estime coupables en se livrant au complotisme et en n’allant plus voter pour cause de « tous pourris » ! Pour le plus grand bénéfice du système qui n’en demandait pas tant. |
|
|
La question est encore plus complexe lorsque les interlocuteurs ne sont plus des humains mais des algorithmes, à l’instar de ces grandes sociétés qui nous rendent toujours un peu plus sédentaires tel Uber ou Allo-resto. Dans ce cas, à qui peut on attribuer la responsabilité ? Aux ingénieurs concepteurs des algorithmes ? Non, car ils ne se contente que de mettre en œuvre leurs compétences manquant peut-être parfois d’une vision éthique ou global quant aux conséquences de leurs recherches. Aux algorithmes ? Non, car il semble difficile d’accorder une quelconque intention à une suite d’équations. Aux auto-entrepreneurs , ? Non, car ils peuvent parfois trouver ce système satisfaisant mais le font souvent pour échapper à une précarité encore plus grande. La responsabilité incombe probablement aux usagers qui cautionnent et laissent faire, aux capitalistes qui se frottent les mains derrière et n’ont pour mérite que d’avoir fait appel aux bons cerveaux pour monter un nouveau projet d’investissement. Et dire que l’opinion commune pense que ce sont eux qui créent la richesse …
|
|
|
AlternativeS DémocratiqueS 2011-2024