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Source : CNIL

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SUJET : Du côté des pauvres

Du côté des pauvres 30 Nov 2016 08:23 #1670

« Ceux qui font partie du milliard d’adultes en bas de l’échelle sociale se trouvaient autrefois essentiellement dans les pays en voie de développement. Mais une part significative et croissante se trouve désormais dans les pays les plus riches. En plus, la richesse nette de ce milliard du bas est de plus en plus souvent négative, parce que les facilités de crédit permettent d’augmenter les dettes. »

C’est ainsi que s’exprime le Credit Suisse Research Institute sur la pauvreté, avec la phraséologie libérale habituelle. « Les pays en voie de développement » se retrouvent dans une impasse. Noter comme ces mots déplaisants, “pauvre”, “pauvreté”, sont évités. Et les gens ne sont pas dans la misère, non : leur richesse est négative !

Ce qui ne change rien à la réalité. La misère gagne des pays où elle avait presque disparu. En quoi est-ce que cela intéresse le Credit Suisse ? Il y a danger : « Un phénomène important est que, de plus en plus, la valeur des biens personnels est dépassée par les dettes, ce qui entraine une richesse négative. Cette tendance se manifeste non seulement dans les pays développés, mais dans le monde entier, comme l’attestent les dernières études conduites en Inde et en Chine. C’est d’une importance particulière au moment où on se préoccupe de plus en plus de la croissance des inégalités, parce que — pour simplifier — la croissance des inégalités peut être provoquée soit par l’accumulation des richesses au sommet, soit parce que ceux qui sont en bas descendent encore plus. »

Il est amusant de constater que le Credit Suisse Research Institute voit deux mouvements là où il n’y en a qu’un : l’accumulation des richesses au sommet vient de ce qu’elles sont pompées en bas. Mais cette évidence ne convient pas à la doctrine libérale pour laquelle ce sont les riches qui créent la richesse — ils n’auraient donc pas besoin de spolier les autres.

« Une bonne éducation réduit le risque de la pauvreté mais ne l’élimine pas. Il n’est pas rare de trouver des jeunes bien éduqués qui se retrouvent en bas de l’échelle. Quoique ce soit largement dû au fait que les jeunes soient au début de la phase d’accumulation, cela reflète aussi le recul des perspectives professionnelles au cours des dernières années et l’importance croissante des dettes contractées pour suivre des études dans certains pays. »

(Source : Credit Suisse Research Institute, The Global Wealth Report 2016, 22 novembre 2016)
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