Si vous ne changez pas les paramètres de votre navigateur, vous êtes d'accord. En savoir plus
Un cookie est une information déposée sur votre disque dur par le serveur du site que vous visitez.
Il contient plusieurs données :
Ces informations sont parfois stockées sur votre ordinateur dans un simple fichier texte auquel un serveur accède pour lire et enregistrer des informations.
Les cookies ont différentes fonctions. Ils peuvent permettre à celui qui l'a déposé de reconnaître un internaute, d'une visite à une autre, grâce à un identifiant unique.
Certains cookies peuvent aussi être utilisés pour stocker le contenu d'un panier d'achat, d'autres pour enregistrer les paramètres de langue d'un site, d'autres encore pour faire de la publicité ciblée.
La réglementation prévoit que les sites internet doivent recueillir votre consentement avant le dépôt de ces cookies, vous indiquer à quoi ils servent et comment vous pouvez vous y opposer. En pratique, un message doit apparaître quand vous vous connectez au site pour la première fois pour vous indiquer comment accepter ou au contraire refuser les cookies.
Vous trouverez des conseils pour installer des outils vous permettant de bloquer certains cookies lors de votre navigation. Pour les professionnels, nous proposons des fiches pratiques pour qu'ils puissent respecter leurs obligations légales.
Les experts de la CNIL ont développé un outil que vous pouvez installer en quelques clics qui s'appelle CookieViz. Il vous permettra de visualiser en temps réel l'ampleur du phénomène des cookies ainsi que le nombre impressionnant d'acteurs qui interviennent pour analyser votre navigation.
Source : CNIL
Bienvenue,
Invité
|
L’Insee fait le bilan de la fréquentation touristique de l’été 2016 (de mai à septembre inclus). Il ne prend pas en compte les nouvelles formes d’hébergement proposées sur internet, qui ont un effet atténuateur non évalué sur le recul du tourisme.
Dans ses commentaires, l’Insee utilise trois explications pour justifier les variations de la fréquentation : la météo, les attentats et l’euro de football. Dans l’ensemble, la fréquentation a baissé de 2,5 %. Elle a chuté dans la région parisienne (-13 %) et sur la Côte d’Azur (-9 %). Mais c’est là que l’on perçoit que l’explication terroriste n’explique pas tout : le recul a déjà été de 12 % en mai, avant le massacre de Nice. Il était encore de 3,5 % en juin malgré l’euro. Tout le monde sait que les prix sont plus chers à Paris et sur la Côte d’Azur qu’ailleurs, mais l’Insee semble ignorer une chose aussi simple. Un autre indice que les raisons données par l’Insee tiennent mal la route est la structure des hébergements. Dans l’ensemble du pays, la fréquentation des campings n’a diminué que de 0,7 % tandis que celle des hôtels a chuté de 3,7 % et celle des villages de vacances de 4,2 %. Si c’est la météo qui est en cause, il est curieux qu’on choisisse le camping quand il pleut. On devine bien que la raison essentielle, mais passée sous silence par l’Insee, ce sont les revenus. D’autant que la fréquentation n’est qu’un paramètre. L’autre, ce sont les dépenses effectuées par les touristes. Et là, tous les témoignages concordent : les gens circulent dans les rues mais n’entrent pas dans les magasins, les restaurants qui font des moules-frites sont pleins mais ceux qui proposent quelque chose d’un peu plus sophistiqué sont désertés, les vogues et les fêtes voient déambuler des foules tristes. La vie dans l’univers libéral est tellement emplie de joie que les gens essayent de se changer les idées, d’échapper à leur stress et à leur anxiété. De là le maintien du tourisme à un niveau encore élevé, mais avec des vacances de plus en plus austères. Les données économiques sur les dépenses des touristes tomberont plus tard ; nous saurons précisément ce qu’il en est. (Source : Insee, Saison touristique d’été 2016, 23 novembre 2016) |
|
|
AlternativeS DémocratiqueS 2011-2024