Si vous ne changez pas les paramètres de votre navigateur, vous êtes d'accord. En savoir plus
Un cookie est une information déposée sur votre disque dur par le serveur du site que vous visitez.
Il contient plusieurs données :
Ces informations sont parfois stockées sur votre ordinateur dans un simple fichier texte auquel un serveur accède pour lire et enregistrer des informations.
Les cookies ont différentes fonctions. Ils peuvent permettre à celui qui l'a déposé de reconnaître un internaute, d'une visite à une autre, grâce à un identifiant unique.
Certains cookies peuvent aussi être utilisés pour stocker le contenu d'un panier d'achat, d'autres pour enregistrer les paramètres de langue d'un site, d'autres encore pour faire de la publicité ciblée.
La réglementation prévoit que les sites internet doivent recueillir votre consentement avant le dépôt de ces cookies, vous indiquer à quoi ils servent et comment vous pouvez vous y opposer. En pratique, un message doit apparaître quand vous vous connectez au site pour la première fois pour vous indiquer comment accepter ou au contraire refuser les cookies.
Vous trouverez des conseils pour installer des outils vous permettant de bloquer certains cookies lors de votre navigation. Pour les professionnels, nous proposons des fiches pratiques pour qu'ils puissent respecter leurs obligations légales.
Les experts de la CNIL ont développé un outil que vous pouvez installer en quelques clics qui s'appelle CookieViz. Il vous permettra de visualiser en temps réel l'ampleur du phénomène des cookies ainsi que le nombre impressionnant d'acteurs qui interviennent pour analyser votre navigation.
Source : CNIL
Bienvenue,
Invité
|
Marx n’était pas qu’un philosophe doublé d’un économiste. Peu connu est son intérêt pour les questions militaires et stratégiques.
Dans son ouvrage sur La guerre de Sécession, l’historien britannique (politiquement très à droite) John Keegan a écrit : « Karl Marx et Friedrich Engels rédigèrent en mars 1862 une analyse visionnaire de l’évolution de la guerre de Sécession. Leur intérêt pour le conflit n’était pas d’ordre politique : en tant que révolutionnaires, ils n’attendaient rien des États-Unis. Simplement animés d’une curiosité professionnelle pour la guerre et la conduite des armées, ils ne pouvaient s’empêcher d’étudier les évènements militaires et d’émettre des pronostics fondés sur leurs leçons. Marx concluait, à la suite de la prise du fort Donelson, que Grant, qui avait forcé son admiration, avait remporté un succès majeur contre la Sécessia, ainsi qu’il nommait la Confédération. À l’appui de son argument, il considérait le Tennessee et le Kentucky comme un terrain vital pour le Sud. Si ces territoires étaient perdus, la cohésion des États rebelles serait détruite. Pour démontrer son analyse, il s’interrogeait : “Existe-t-il un centre de gravité militaire dont la capture briserait la colonne vertébrale de la résistance de la Confédération, ou est-elle, comme la Russie l’était encore en 1812 invincible sans qu’il faille, en un mot, occuper le moindre village et la moindre parcelle de terrain sur toute sa périphérie ?” À ses yeux, la Géorgie constituait ce centre de gravité. “La Géorgie, écrivait-il, est la clé de la Sécessia.” “Avec la perte de la Géorgie, la Confédération serait coupée en deux parties qui perdraient toute connexion entre elles.” Il ne serait même pas nécessaire de conquérir cet État en entier pour obtenir ce résultat, mais seulement les voies ferrées qui le traversaient. Marx avait prévu avec une intuition surprenante le déroulement exact du dernier stage du conflit. […] L’analyse de Marx était extraordinairement juste et témoignait de son effroyable intérêt pour l’usage de la violence à des fins politiques. Cette analyse fut publiée en allemand, à Vienne, dans la revue Die Presse, et passa probablement inaperçue aux États-Unis. » (John Keegan, La Guerre de Sécession, Perrin 2011, pages 227-229) |
|
L'administrateur a désactivé l'accès en écriture pour le public.
|
AlternativeS DémocratiqueS 2011-2024