Au moment où l’économie mondiale connait de grands spasmes, le président Hollande fait de la politique politicienne. Sa compassion affichée est froidement calculée. Il joue sur le seul terrain où il est gagnant. Soit il y a des attentats et cela lui permet de réaliser l’Union sacrée autour de sa personne. Soit il n’y en a pas et il se félicite d’avoir su les empêcher.

Il est extrêmement inquiétant que la seule stratégie du gouvernement soit celle de la tension, en ressassant jusqu’à la nausée les attentats de 2015, en montant en épingle les moindres incidents et en précipitant la France dans des conflits extérieurs.

Sous couvert de lutte contre le terrorisme, ce sont les libertés auxquelles s’attaquent les socialistes. La déchéance de nationalité est un hochet qui vise deux buts : symboliser une prétendue fermeté dans la lutte antiterroriste et masquer derrière un rideau de fumée les mesures liberticides qui bâillonnent les opposants au libéralisme.

Les libéraux n’ont qu’un but, des individus libres de toute attache sur un marché mondialisé. S’il semble si facile de jouer avec la nationalité des gens, c’est bien qu’elle ne signifie plus rien aux yeux de ceux qui édictent les lois.