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Source : CNIL

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Le capitalisme, c’est le processus par lequel un capital est investi, produit des marchandises, les vend sur le marché et se retrouve avec plus d’argent qu’au départ. Cette augmentation provient exclusivement du travail humain qui est la seule source de richesse.

Le profit ne reste pas forcément dans les mains de celui qui a assuré la production. Une part de plus en plus importante est captée par le système financier via les prêts à intérêt.

Les conditions draconiennes de la sous-traitance permettent aux donneurs d’ordre de capter la plus-value créée dans les petites entreprises au profit des donneurs d’ordre.

Pour fonctionner, le capitalisme a besoin de la propriété privée, du marché libre et d’individus libres. Le libéralisme est l’idéologie qui exprime ces besoins, qui les répand, qui les impose et qui fait croire qu’ils seraient naturels à l’humanité.

Le capitalisme n’exerce une domination quasi absolue que depuis la chute du communisme. Son triomphe est récent. Auparavant, il était toujours limité par d’autres forces : l’aristocratie terrienne, le mouvement ouvrier et syndical, la religion, le nationalisme, l’existence d’États socialistes...

Le libéralisme prétendait que sa victoire amènerait la prospérité, la paix et le bonheur. La réalité prouve le contraire. L’idéologie libérale est une idéologie erronée qui conduit à la disparition de notre civilisation.

C’est pourquoi nous sommes opposés aux trois principes fondamentaux du libéralisme. Nous sommes contre la propriété privée. Nous sommes contre le marché libre. Nous sommes contre l’individu libre.

Mais qu’est-ce que cela veut dire et que proposons-nous à la place ?

 

Contre la propriété privée

Nous ne sommes bien évidemment pas contre la propriété privée de votre brosse à dents… La propriété privée que nous voulons abolir, c’est celle qui concerne toutes les choses indispensables au fonctionnement de la société et qui devraient être collectives.

• Il s’agit du système bancaire.

Le 2 décembre 1945, la Banque de France, le Crédit Lyonnais, la Société Générale, la Banque nationale pour le commerce et l’industrie et le CNEP (qui deviendra la BNP) ont été nationalisés. Le contrôle par l’État du système bancaire n’est donc pas nouveau. Il a marqué le début d’une période dont on se souvient comme étant « les Trente Glorieuses ».
 

• Il s’agit des services essentiels à la population : éducation, santé, défense, sécurité, justice.

• Il s’agit des réseaux de transport : réseau routier, réseau ferroviaire, ports, canaux, aéroports, transport de l’énergie et des communications.

• Il s’agit du nucléaire, dont la sécurité n’est pas négociable.

Le sol ne fait pas partie de la même catégorie. Il est un donné naturel, comme l’air ou les cours d’eau. Nous considérons qu’il n’a pas à être la propriété de qui que ce soit.

Déjà dans le droit français actuel, si la propriété du sous-sol appartient au propriétaire du sol, sa gestion appartient à l’État. C’est ce principe que nous voulons généraliser et formaliser en supprimant la propriété privée du sol.

L’usage du sol serait gratuit. Il serait seulement interdit de le détruire. Les constructions, les aménagements pourraient être vendus mais le terrain n’aurait plus de valeur. La spéculation foncière disparaitrait et le cout du logement baisserait fortement.

Des organismes paritaires avec les représentants des agriculteurs et des communes décideraient de l’attribution du sol aux exploitants agricoles. Un nouvel exploitant n’aura plus à acheter la terre, mais seulement ce qui se trouve dessus (bâtiments, serres, irrigation, drainage, etc.)
 

La propriété privée demeurera pour tout ce qui est biens personnels et, pour une large part, dans l’activité économique. Mais elle ne sera plus le but final de toute politique. Les entreprises n’auront plus la prétention de “s’autoréguler” et seront soumises à des contrôles sanitaires et de sécurité délivrés par des organismes publics, ce qui évitera tout conflit d’intérêt et affaiblira les tentatives de corruption.

 

Contre le marché libre

Sur le marché libre, celui qui propose le prix le plus bas a toujours un avantage compétitif. Par nature, le capitalisme pousse les prix vers le bas. Cela peut se faire de manière vertueuse, grâce au progrès technologique. Cela se fait aussi, et c’est de plus en plus le cas, par le moins-disant social et par le moins-disant écologique. Le marché mondialisé a accentué tous les vices du système en généralisant les plus mauvaises pratiques à l’échelle de la planète. C’est pourquoi nous sommes contre le marché libre.

Nous sommes favorables à un marché sous contrôle, c’est-à-dire respectueux des contraintes sociales et environnementales édictées par la loi, la loi étant établie dans le seul cadre où le peuple souverain a son mot à dire : la nation.

Ce marché national sera concurrentiel. Il ne sera plus le marché mondial donc il y aura une perte d’économies d’échelle. Nous assumons cette perte parce que nous pensons qu’elle est préférable à la destruction de l’écosystème et au délitement des liens sociaux.

Nous souhaitons l’élargissement de ce marché à d’autres États tout aussi respectueux que nous des normes sociales et environnementales. Il ne faudrait pas que cette concurrence débouche à nouveau sur du moins disant écologique et social, donc les politiques des États devront être coordonnées.

 

Contre l’individu libre

Vous avez deviné que si nous sommes contre l’individu libre, nous ne sommes pas contre la liberté des individus !

Nous sommes contre les individus libres dans le sens que Marx lui donnait dans Le Capital. Il voulait que les travailleurs, par un grand effort collectif, « dressent une barrière infranchissable, un obstacle social qui leur interdise de se vendre au capital par “contrat libre”, eux et leur progéniture, jusqu’à l’esclavage et à la mort. »

Ainsi, nous sommes opposés à la guerre de chaque individu contre tous les autres. Les relations entre individus seront apaisées lorsqu’un système économique contrôlé assurera le plein emploi, comme ce fut le cas pendant les « Trente Glorieuses ».

Nous sommes contre la liberté du capitaliste de faire ce qu’il veut de son capital. Il devra payer l’impôt et se soumettre à la législation sociale et environnementale. Il ne pourra exporter son capital qu’avec l’accord des représentants des salariés et des autorités élues concernées.

Le système éducatif changera d’attitude à l’égard des élèves. Le but de l’éducation ne saurait être leur “bienêtre”, leur “expression”, mais que les enfants comprennent que le reste du monde est bien plus grand et bien plus important que leurs petites personnes. Le but de l’éducation sera la connaissance de soi, la connaissance des autres, la connaissance du monde. L’individu apprendra qu’il n’est qu’une partie de la société et que son développement personnel ne peut se faire qu’en harmonie avec la société, pas en dehors d’elle.

Ce que nous voulons, c’est un élargissement considérable des libertés individuelles, à commencer par la liberté pour chacun d’avoir accès à une information vérifiable, par la possibilité d’influer réellement sur la vie politique.

Dans une société apaisée et équitable où le terrorisme sera privé de son terreau, la vie privée de chacun pourra être respectée et les contrôles policier inquisitoires n’auront plus de raison d’être.

 

Alors, quoi ?

Pour résumer, les lignes essentielles de notre projet antilibéral sont les suivantes :

• La reprise du contrôle de la société par le peuple correctement informé.

• La soumission des intérêts privés à l’intérêt collectif.

• La restauration de la souveraineté nationale.

 

Votre implication

Nous ne cherchons pas à vous plaire, nous n’avons rien à vous vendre. Nous prétendons seulement à la lucidité.

Si vous croyez que vous pouvez rester sur le bord de la route à nous encourager pendant que vous en profitez pour régler vos affaires personnelles, c’est un mauvais calcul. C’est cette conception du monde — l’idée que vous pourriez vous en sortir, ou que vos enfants s’en sortiraient mieux que les autres — qui provoque l’effondrement de la société, l’anxiété et la dépression.

Le projet que nous venons de décrire n’est pas à prendre ou à laisser. Il doit être débattu, précisé, amélioré, répandu. Il doit être porté par des millions. Il nécessite votre implication personnelle.

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