Nous vivons l’effondrement d’un système économique et social. Cet effondrement est dû à l’accaparement des richesses par une infime minorité de la population.

Pour que les plus riches puissent continuer à en profiter autant que possible, ils ont besoin d’anesthésier leurs victimes. Les idéologues bourgeois proclament que les êtres humains ne peuvent pas comprendre l’économie parce que ça serait trop compliqué. D’une façon générale, ils affirment que tout savoir objectif serait impossible, que toute science n’est qu’affaire d’opinion.

AlternativeS DémocratiqueS s’oppose à ce nihilisme. Le monde existe et il est compréhensible.

Certes, cette compréhension n’est pas facile. Tout problème complexe a une réponse simple, facile à comprendre… et généralement fausse. S’imaginer que l’on peut comprendre quoi que ce soit en lisant des bandes dessinées faciles ou en regardant des vidéos sur internet est une illusion.

Comprendre exige un effort individuel ET collectif. Le reste n’est qu’illusions (insistance volontaire).

Il est impossible de créer un système économique alternatif dans le cadre de l’ultralibéralisme, parce qu’il est impossible d’échapper au marché. Mais il est possible de lutter immédiatement contre les toxines de l’idéologie bourgeoise, à condition de s’en donner la peine.

AlternativeS DémocratiqueS lance un cycle d’étude du Capital, de Karl Marx.

Pourquoi ce choix ? Parce que Karl Marx a mis à nu les ressorts de l’économie capitaliste. Aujourd’hui que ce système règne sans opposition sur la planète entière, on en mesure la perversion et la justesse des prophéties de Marx sur la crise générale du capitalisme. Les bourgeois nous disent qu’il n’y a rien à comprendre — eh bien, nous voulons d’autant plus comprendre.

Comment ça se passe ? Chaque participant lit individuellement une partie de l’ouvrage (une cinquantaine de page pendant un mois). Il est aussi possible de lire, non le texte original, mais Pour lire Le Capital de David Harvey, qui suit le même découpage est qui est d’une lecture moins ardue parce que reliée à notre actualité.

Une rencontre mensuelle permet de confronter les interprétations, les incompréhensions, ce que cette lecture a évoqué. Le but n’est pas de faire émerger LA vérité, mais d’enrichir ce que chacun a pu en retirer. Et on découvre qu’il y a beaucoup plus que ce que l’on croit quand on reste enfermé derrière ses écrans.

Il n’y a pas de gourou mais égale dignité de tous les participants, avec leurs expériences diverses. Le groupe actuel comprend un ancien chef d’entreprise, qui participe toujours aux activités d’une association patronale. Lire le Capital en compagnie d’un patron, voilà une expérience !

Combien de temps est-ce que ça va durer ? Une douzaine de séances, soit environ un an.

Quel est le niveau requis ? Aucun. La lecture du Capital est difficile, particulièrement au début. Le groupe est là pour répondre aux interrogations — quand c’est possible.

Par contre, la persévérance est une qualité indispensable. Là encore, notre démarche s’oppose au zapping cher à l’idéologie bourgeoise. Une autre qualité requise est la modestie. Il faut accepter la confrontation, qui peut mettre à mal les vanités boursoufflées par l’ultra-individualisme.

Qu’est-ce que ça apporte ? Ça apporte de comprendre le monde plutôt que de seulement le subir. C’est une action, et comme toute action efficace, elle permet de sortir du statut de victime passive et de l’angoisse qui lui est associée.

Y aura-t-il des suites ? C’est ce que nous espérons.

Je suis intéressé, je suis intéressée… Contactez-nous !