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Voici une présentation de la bible de l’ultralibéralisme, La liberté du choix, de Milton et Rose Friedman. Il s’agit uniquement de citations que vous retrouverez dans l’ouvrage aux pages indiquées (Éditions Belfond, 1980). Il suffit de les confronter à la réalité pour mesurer la valeur de cette doctrine.

Le marché est autorégulé

« Un système complexe, organisé, et fonctionnant sans heurt peut se développer et fleurir sans direction centrale. » (Milton et Rose Friedman, La liberté du choix, p.19)

« Les grands magasins à succursales ne sont pas seulement des distributeurs, mais des services de test efficaces qui valent tous les “labels de qualité”. […] Les tests privés constituent également un mécanisme protecteur. Les laboratoires d’essais sont monnaie courante dans l’industrie, et ils jouent un rôle extrêmement important en certifiant la qualité d’un large éventail de produits. (p.214)

« Qu’en est-il du danger des monopoles, qui a abouti aux lois antitrust ? C’est un danger réel. Mais la manière la plus efficace de le combattre […] c’est d’enlever les barrières qui limitent actuellement le commerce international. Cela permettrait à la concurrence du monde entier de saper plus efficacement qu’aujourd’hui toute tentative de monopole à l’intérieur des frontières. » (p.216)

« La protection la plus efficace du consommateur, c’est la libre concurrence à l’intérieur, et le libre-échange partout dans le monde. » (p.217)

Le marché est optimal

« “Dans chaque pays, il est toujours, et il doit être, de l’intérêt du peuple dans son ensemble d’acheter tout ce que chacun désire à ceux qui vendent le meilleur marché.” Ces paroles sont aussi vraies aujourd’hui qu’à l’époque d’Adam Smith. Dans le commerce intérieur ou étranger, il est dans l’intérêt “du peuple dans son ensemble” d’acheter à la source la plus avantageuse et de vendre au plus offrant. » (p.53)

« Le commerce international fournit l’exemple le plus net. Les profits que certains producteurs retirent des droits de douane et autres restrictions sont plus que contrebalancés par la perte d’autres producteurs et surtout des consommateurs en général. Le libre-échange augmenterait notre bienêtre matériel, susciterait la paix et l’harmonie entre les nations et développerait la concurrence sur le marché intérieur. » (p.54)

« Depuis Adam Smith, il existe une quasi-unanimité parmi les économistes – quelle que soit leur position idéologique sur d’autres problèmes – pour dire que le libre commerce international est dans l’intérêt des pays qui participent à l’échange et du monde entier. » (p.55)

« Il est tout simplement faux que les travailleurs bénéficiant d’un salaire élevé (aux États-Unis ou ailleurs) soient collectivement menacés par la concurrence “déloyale” des travailleurs à bas salaire de l’étranger. » (p.60)

« L’argument de la sécurité nationale, selon lequel une industrie métallurgique florissante, par exemple, serait nécessaire à la défense, n’est pas mieux fondé. […] En fait, la nécessité de réagir à la concurrence internationale, au lieu de se mettre à l’abri derrière des barrières étatiques, pourrait même rendre l’industrie de l’acier plus forte et plus efficace qu’aujourd’hui. » (p.62)

« Peu de mesures réalisables seraient plus efficaces pour la cause de la liberté, à l’intérieur des États-Unis et à l’étranger, que l’institution du libre-échange total. […] Nous pourrions dire au reste du monde : nous croyons en la liberté et nous entendons la mettre en pratique. Nous ne pouvons pas vous forcer à être libres. Mais nous pouvons vous offrir une coopération totale à des conditions égales pour tous. Notre marché vous est ouvert sans droits de douane ni autres restrictions. Vendez ici ce que vous pouvez, ce que vous voulez. C’est de cette manière que la coopération entre les individus pourra être mondiale et libre. » (p.67)

« Un amendement pourrait dire :

Le Congrès ne lèvera pas de taxes ou de droits sur les importations ou les exportations, sauf ce qui peut être absolument nécessaire pour exécuter ses lois d’inspection.

Il est utopique de songer qu’un amendement de ce genre pourrait être adopté en ce moment. Mais parvenir au libre-échange en faisant annuler les barrières douanières l’une après l’autre est, si l’on peut dire, plus utopique encore. » (p.307)

Le marché est humaniste et fait le bonheur du peuple

« La plupart des programmes “sociaux” actuels n’auraient jamais dû voir le jour. Sans eux, un grand nombre de personnes vivant aujourd’hui sous leur dépendance seraient devenues des individus autonomes au lieu d’être des pupilles de l’État. Sur le moment, les choses auraient peut-être paru cruelles pour certains, car cela les aurait contraints à accepter des travaux inintéressants et mal payés. Mais à longue échéance, cela aurait été beaucoup plus humain. » (p.141)

« Il nous a semblé utile d’esquisser les grandes lignes d’un programme […]. Ce programme repose sur deux composantes essentielles : premièrement, réformer le système d’assistance actuel en remplaçant la kyrielle de programmes spécifiques par un seul programme global d’allocations en espèces […] ; deuxièmement, supprimer la Sécurité Sociale (retraite) […] et exiger progressivement des gens qu’ils prennent eux-mêmes leurs dispositions pour leur retraite. » (p.142)

« L’élimination de la Sécurité Sociale (retraite) supprimerait l’effet de découragement qu’elle exerce actuellement par rapport à l’emploi et il en résulterait une augmentation du revenu national. Elle stimulerait l’épargne privée et susciterait une plus forte proportion d’accumulation de capital et un taux de croissance plus rapide des revenus. Elle stimulerait le développement et l’expansion de plans de retraite privés et augmenterait donc la sécurité de nombreux travailleurs. » (p.146)

« Il n’y a aucune incompatibilité entre le système du marché libre et la poursuite de vastes objectifs sociaux et culturels ; pas plus qu’entre le système du marché libre et la compassion pour les malheureux. » (p.164)

« Au cours des cent dernières années, nous avons assisté à la naissance d’un mythe : le capitalisme de marché libre accroitrait les inégalités puisque ce serait un système où les riches exploitent les pauvres. Rien n’est plus éloigné de la vérité. » (p.170)

« Nous n’avons jamais compris pourquoi un jeune homme ne trouvant pas d’emploi à 2,90 dollars de l’heure était mieux loti qu’un jeune homme ayant un emploi à 2 dollars de l’heure. » (p.231)

« Les lois sur les accidents du travail et le travail des enfants n’ont fait que légaliser des pratiques déjà courantes sur le marché privé. » (p.237)

« Notre monde n’est pas parfait, et la concurrence n’offre donc pas une protection parfaite. Mais la concurrence reste la meilleure (ou ce qui revient au même la moins mauvaise) forme de protection pour le plus grand nombre de travailleurs, qui ait été appliquée ou imaginée. » (p.241)

« Homologation professionnelle. Peu de choses ont davantage d’effet sur nos existences que les métiers que nous pouvons pratiquer. Élargir la liberté de choix dans ce domaine exige que l’on limite le pouvoir des États. […] Voici une suggestion :

Aucun État ne fera ou n’imposera de loi limitant le droit de tout citoyen des États-Unis à suivre toute occupation ou profession de son choix. » (p.308)

L’État est l’élément perturbateur

« Le gouvernement est à notre époque la source majeure d’interférences dans le système du marché libre – par les droits de douane et autres contraintes apportées aux échanges internationaux, par les mesures de politique intérieure fixant ou affectant certains prix, notamment les salaires, par la règlementation gouvernementale d’industries particulières, par des politiques monétaire et fiscale créant une inflation erratique et par bien d’autres voies » (p.30)

« L’intervention du gouvernement – par l’institution d’un salaire minimum garanti, par exemple – ou celle des syndicats peuvent apporter des distorsions. » (p.33)

« L’impôt sur le revenu des sociétés […] devrait être aboli. » (p.309)

Les syndicalistes sont violents

« Comment un syndicat peut-il imposer des salaires élevés ? Une des méthodes est la violence, ou la menace de violence : menacer de détruire les biens des employeurs, ou de leur faire subir des violences physiques, s’ils emploient des travailleurs non syndiqués ou s’ils paient des membres du syndicat au-dessous du tarif minimal ; ou bien menacer de tabasser les travailleurs et de détruire leurs biens s’ils acceptent de travailler en dessous du tarif syndical. C’est la raison pour laquelle les accords et les négociations sur les minima syndicats [sic] se sont accompagnés si souvent de violences. » (p.229)

Les capitalistes se privent

« S’il n’y avait pas de récompense pour l’accumulation du capital, pourquoi repousseriez-vous à plus tard ce dont vous pouvez jouir à présent ? Comment le capital physique existant actuellement aurait-il pu être constitué, sinon par les privations volontaires de certains individus ? » (p.37)

Sur l’écologie

« Dans le cas de la pollution, le bouc émissaire est la plupart du temps “l’industrie”, les entreprises qui produisent des biens et des services. En réalité, les responsables de la pollution sont les consommateurs, non les producteurs. Ce sont eux qui créent, pour ainsi dire, une demande de pollution. Les gens qui se servent de l’électricité sont responsables de la fumée qui sort des cheminées des centrales électriques. » (p.205)

« Les progrès de l’automobile ont créé une nouvelle forme de pollution — mais ils ont également mis fin à une autre forme de pollution, beaucoup moins séduisante, celle du crottin. » (p.208)

L’ultra-individualisme

« Le gouvernement de la majorité est un expédient nécessaire et désirable. Mais il est vraiment très différent de la liberté dont vous jouissez quand vous allez faire vos courses au supermarché. » (p.84)

« Quand vous votez tous les jours au supermarché, vous obtenez exactement ce pour quoi vous avez voté, et c’est la même chose pour tout le monde. » (p.84)

« Nous ne sommes pas libres d’acheter des barbituriques et bientôt peut-être de la saccarine. Notre médecin n’est pas libre de nous prescrire de nombreux médicaments qu’il considère peut-être comme très efficaces dans notre cas, alors que ces médicaments sont disponibles dans le commerce à l’étranger. Nous ne sommes pas libres d’acheter une automobile sans ceinture de sécurité même si nous sommes encore libres (aux États-Unis) de la boucler ou non. » (p.84)

« Aujourd’hui, vous n’êtes pas libre d’offrir vos services comme avocat, médecin, dentiste, plombier, coiffeur, croquemort et mille autres professions sans obtenir d’un fonctionnaire de l’État une autorisation ou une homologation. » (p.84)

« Des écoles religieuses ont vu leurs étudiants cités en justice au titre de la loi sur la scolarisation obligatoire parce que leurs maitres n’avaient pas le morceau de papier certifiant qu’ils avaient satisfait aux exigences de l’État. » (p.88)

« Aujourd’hui, le besoin le plus urgent est d’éliminer des restrictions. » (p.88)

«  Le mouvement en faveur de l’égalité a échoué en Grande-Bretagne, non point parce que l’on a adopté de mauvaises mesures — bien que certaines fussent incontestablement mauvaises ; ni parce qu’elles furent mal appliquées — bien que certaines le furent sans doute. Ce mouvement a échoué pour une raison beaucoup plus fondamentale. Il était orienté contre l’un des instincts de base les plus enracinés chez tous les êtres humains, selon les termes d’Adam Smith, “l’effort uniforme, constant et ininterrompu de tout homme pour améliorer sa propre condition” ». (p.169)

Autres erreurs

« La structure des disciplines – physique, chimie, météorologie, philosophie, sociologie, économie – n’a pas été le produit d’une décision délibérée, prise par qui que ce soit. Elle est née “comme ça”. Parce que les étudiants et les professeurs l’ont trouvée pratique. » (p.39)

« Les anciennes traditions du Japon avaient abouti à un isolement presque complet du reste du monde. Le commerce international et le contact avec l’extérieur étaient limités à une seule visite d’un bateau hollandais chaque année. Les rares Occidentaux autorisés à résider dans le pays étaient confinés à une petite enclave, sur une ile du port d’Osaka. Après trois siècles et plus d’isolement forcé, le Japon ignorait tout du monde extérieur. » (p.76)

Des réflexions intéressantes

« Selon la réplique immortelle de Pogo : “Nous avons rencontré l’ennemi – c’était nous-mêmes.” Nous nous insurgeons contre les “intérêts particuliers”, sauf quand il se trouve que ces “intérêts particuliers” sont les nôtres. Chacun de nous croit que ce qui est bon pour lui est bon pour le pays. » (p.54)

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« Nous avons tendance à tenir pour acquise la situation telle qu’elle est, de la considérer comme l’état naturel des choses, surtout lorsqu’elle a été modelée par une série de petits changements graduels. Il est difficile d’apprécier l’importance de l’effet d’accumulation. Il faut faire un effort d’imagination pour se mettre en dehors de la situation existante et la considérer d’un œil neuf. Mais cet effort mérite d’être fait. Le résultat sera probablement une surprise, pour ne pas dire un choc. » (p.83)

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« L’opinion courante veut que la Dépression ait commencé le Jeudi noir, 24 octobre 1929, le jour où la Bourse de New York s’est effondrée. Après des hauts et des bas, le marché devait se stabiliser enfin en 1933 à environ un sixième du niveau vertigineux de 1929.

Le krach de la Bourse a été très important, mais ce n’était pas le début de la dépression. L’activité des affaires avait atteint son apogée en aout 1929, deux mois avant le krach, et pendant cet intervalle la chute avait déjà été appréciable. Le krach refléta les difficultés économiques croissantes et creva une bulle de spéculation inacceptable. » (p.99)

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«  Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, la politique intérieure de la Grande-Bretagne a été dominée par la recherche d’une plus grande égalité des résultats. Une série ininterrompue de mesures ont été adoptées à seule fin de prendre aux riches pour donner aux pauvres. Les impôts sur le revenu ont augmenté, et les taux maximum se sont élevés jusqu’à 98 % du revenu du capital et 83 % des revenus “gagnés par le travail” – le tout assorti d’impôts très lourds sur les successions. Les soins médicaux, le logement et les autres services sociaux assurés par l’État se sont largement développés, ainsi que les allocations aux chômeurs et aux personnes âgées. » (p.168)

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« Que penseriez-vous d’un homme qui dirait : “J’aimerais avoir un chat, à condition qu’il aboie” ? […] L’erreur de croire que le comportement des organismes sociaux peut être modelé à volonté est largement répandue. C’est l’erreur fondamentale de la plupart des “réformateurs”. Elle explique pourquoi ces gens de bonne foi ont si souvent l’impression que tout est la faute de l’homme, et non du “système” ; que la seule façon de résoudre les problèmes est de “chasser la racaille”, et de mettre en place des gens aux intentions pures. Elle explique pourquoi leurs réformes, réalisées en grande pompe, finissent si souvent par aller à vau-l’eau. » (p.198)

« Des pressions sociales, politiques et économiques déterminent le comportement des personnes censées “diriger” un organisme d’État, et se sont elles qui déterminent le comportement de l’organisme, beaucoup plus que les “dirigeants” eux-mêmes. Il y a incontestablement des exceptions ; mais elles sont rares — presque aussi rares que les chats qui aboient. » (p.198)

« Cela ne signifie pas que toute réforme efficace est impossible. Mais il faut, en tout état de cause, tenir compte des lois politiques gouvernant le comportement des institutions de l’État, au lieu de se borner à traiter les fonctionnaires responsables d’inefficacité et de gaspillage, ou bien de mettre en cause leurs motivations et de les presser de faire mieux. » (p.199)

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« Il est toujours beaucoup plus facile de traiter les gens de tous les noms que de se soumettre à une analyse rationnelle complexe. » (p.203)

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« […] On ne saurait dire encore si le nouveau courant nous entrainera vers une plus grande liberté et une limitation du pouvoir central […]. Ce choix vital n’a pas encore été décidé — ni au niveau du climat intellectuel de l’opinion, ni sur le plan de la pratique politique. Si l’on en juge par le passé, il se décidera d’abord dans l’opinion, et la politique suivra. » (p.285)

Les ultras actuels vont plus loin que Friedman

« Aux États-Unis, de nos jours, la plupart des désaccords survenant à propos des contrats commerciaux sont réglés en recourant à des arbitres privés choisis selon une procédure spécifiée à l’avance. Pour répondre à cette demande, un système judiciaire privé très important a vu le jour. Mais le tribunal où les choses se jugent en dernier ressort est le système judiciaire du gouvernement. » (p.43)

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